Une finale avant l'heure
Soccer jeudi, 29 juin 2006. 09:54 jeudi, 12 déc. 2024. 10:38
BERLIN (AP) - C'est une finale avant l'heure qui disputeront l'Allemagne et l'Argentine à l'occasion de leur quarts de finale de Coupe du monde vendredi après-midi dans le stade olympique de Berlin.
L'affiche est loin d'être inédite entre le triple champion du monde allemand et des Argentins deux fois sacrés. Il ne faut même pas remonter bien loin dans le temps pour retrouver traces de leurs affrontements pour une place au sommet du soccer.
En 1986, l'Argentine avait battu en finale (3-2) la République Fédérale d'Allemagne (RFA). Quatre ans plus tard, et au même stade de la compétition, la RFA avait pris sa revanche (1-0) sur la formation sud-américaine. Depuis, les deux équipes n'ont plus remporté le titre suprême.
Vendredi à Berlin, Franz Beckenbaueur, entraîneur de cette équipe allemande de 1990, troquera son costume de patron de la Coupe du monde pour celui de premier supporteur de la Mannschaft.
Le rendez-vous sera aussi particulier pour le sélectionneur Jurgen Klinsmann, qui était l'avant-centre de l'équipe de Beckenbauer et qui a promis au pays hôte du Mondial de lui apporter une quatrième consécration.
Les poids de l'histoire et des ambitions des deux nations se conjuguent pour faire de ce match une rencontre à l'issue totalement incertaine.
"Ce sera une partie difficile et serrée", a pronostiqué l'attaquant argentin Carlos Tevez. "Ce sera dur pour nous et pour eux".
Les débats pourraient se résumer à une opposition entre le style très léché de la formation Albiceleste et la puissance teinté de technique qu'a toujours incarné la Mannschaft.
L'Argentine s'apprête à lancer ses sous-marins de poche à l'assaut de l'arsenal allemand protégé par ses deux grandes tours que sont ces défenseurs centraux Per Mertesacker et Christoph Metzelder, qui mesurent tous deux plus de 1,90m.
"J'ai joué contre des joueurs qui sont toujours plus grand que moi et depuis longtemps. Je suis habitué", a affirmé l'attaquant Javier Saviola qui mesure 1,69m. L'ex-Monégasque révèle la marche à suivre côté argentin. "On doit garder le ballon au sol, jouer vite comme on l'a fait contre la Serbie-Montenegro (victoire des Argentins 6-0). Si on joue bien, si on impose notre jeu, on sera difficile à battre", a poursuivi Saviola.
L'Allemagne, de son côté, compte bien faire valoir son jeu aérien face à une défense argentine dont aucun élément ne mesure plus de 1,83m. L'approche est toutefois réductrice. Malgré sa taille (1,78m), le défenseur argentin Roberto Ayala est, par exemple, un redoutable joueur de tête alors que l'Allemagne a d'autres arguments que le jeu aérien.
L'Allemagne et l'Argentine se sont affrontées à deux reprises l'an passé, se séparant à chaque fois sur un score de parité (2-2). L'un des matches a eu pour cadre la Coupe des confédérations, l'autre était une rencontre amicale.
Mais lors de ces deux matches, l'Allemagne jouait sans son capitaine et leader technique Michael Ballack et Miroslav Klose, qui, avec quatre buts au compteur, mène le classement des buteurs du Mondial.
"On les a presque battus sans Ballack, ni Klose", a estimé Joachim Loew, l'adjoint de Klinsmann. "Avec eux, on est plus forts, on a plus de possibilités. On a progressé collectivement et nous sommes devenus très confiants".
En huitièmes de finale, l'Allemagne a réglé dans le premier quart d'heure le compte de la Suède grâce à deux buts de Lukas Podolski amenés par une parfaite complicité avec Klose (2-0).
L'Argentine a en revanche été à la peine face au Mexique, qui a su bien quadriller le terrain pour compenser les effets de la domination de l'équipe de José Pekerman. Celle-ci s'est sortie du piège grâce à but d'extra-terrestre de Maxi Rodriguez (2-1) dans les prolongations.
L'Allemagne devrait à son tour tout faire pour contrarier les plans du milieu argentin et l'empêcher d'alimenter ses attaquants. "Si on les met sous pression pendant 90 minutes, ils font des erreurs", a assuré Klose.
L'affiche est loin d'être inédite entre le triple champion du monde allemand et des Argentins deux fois sacrés. Il ne faut même pas remonter bien loin dans le temps pour retrouver traces de leurs affrontements pour une place au sommet du soccer.
En 1986, l'Argentine avait battu en finale (3-2) la République Fédérale d'Allemagne (RFA). Quatre ans plus tard, et au même stade de la compétition, la RFA avait pris sa revanche (1-0) sur la formation sud-américaine. Depuis, les deux équipes n'ont plus remporté le titre suprême.
Vendredi à Berlin, Franz Beckenbaueur, entraîneur de cette équipe allemande de 1990, troquera son costume de patron de la Coupe du monde pour celui de premier supporteur de la Mannschaft.
Le rendez-vous sera aussi particulier pour le sélectionneur Jurgen Klinsmann, qui était l'avant-centre de l'équipe de Beckenbauer et qui a promis au pays hôte du Mondial de lui apporter une quatrième consécration.
Les poids de l'histoire et des ambitions des deux nations se conjuguent pour faire de ce match une rencontre à l'issue totalement incertaine.
"Ce sera une partie difficile et serrée", a pronostiqué l'attaquant argentin Carlos Tevez. "Ce sera dur pour nous et pour eux".
Les débats pourraient se résumer à une opposition entre le style très léché de la formation Albiceleste et la puissance teinté de technique qu'a toujours incarné la Mannschaft.
L'Argentine s'apprête à lancer ses sous-marins de poche à l'assaut de l'arsenal allemand protégé par ses deux grandes tours que sont ces défenseurs centraux Per Mertesacker et Christoph Metzelder, qui mesurent tous deux plus de 1,90m.
"J'ai joué contre des joueurs qui sont toujours plus grand que moi et depuis longtemps. Je suis habitué", a affirmé l'attaquant Javier Saviola qui mesure 1,69m. L'ex-Monégasque révèle la marche à suivre côté argentin. "On doit garder le ballon au sol, jouer vite comme on l'a fait contre la Serbie-Montenegro (victoire des Argentins 6-0). Si on joue bien, si on impose notre jeu, on sera difficile à battre", a poursuivi Saviola.
L'Allemagne, de son côté, compte bien faire valoir son jeu aérien face à une défense argentine dont aucun élément ne mesure plus de 1,83m. L'approche est toutefois réductrice. Malgré sa taille (1,78m), le défenseur argentin Roberto Ayala est, par exemple, un redoutable joueur de tête alors que l'Allemagne a d'autres arguments que le jeu aérien.
L'Allemagne et l'Argentine se sont affrontées à deux reprises l'an passé, se séparant à chaque fois sur un score de parité (2-2). L'un des matches a eu pour cadre la Coupe des confédérations, l'autre était une rencontre amicale.
Mais lors de ces deux matches, l'Allemagne jouait sans son capitaine et leader technique Michael Ballack et Miroslav Klose, qui, avec quatre buts au compteur, mène le classement des buteurs du Mondial.
"On les a presque battus sans Ballack, ni Klose", a estimé Joachim Loew, l'adjoint de Klinsmann. "Avec eux, on est plus forts, on a plus de possibilités. On a progressé collectivement et nous sommes devenus très confiants".
En huitièmes de finale, l'Allemagne a réglé dans le premier quart d'heure le compte de la Suède grâce à deux buts de Lukas Podolski amenés par une parfaite complicité avec Klose (2-0).
L'Argentine a en revanche été à la peine face au Mexique, qui a su bien quadriller le terrain pour compenser les effets de la domination de l'équipe de José Pekerman. Celle-ci s'est sortie du piège grâce à but d'extra-terrestre de Maxi Rodriguez (2-1) dans les prolongations.
L'Allemagne devrait à son tour tout faire pour contrarier les plans du milieu argentin et l'empêcher d'alimenter ses attaquants. "Si on les met sous pression pendant 90 minutes, ils font des erreurs", a assuré Klose.