Une loi controversée votée en Turquie
Soccer samedi, 10 déc. 2011. 08:48 vendredi, 13 déc. 2024. 19:41
ISTANBUL - Le Parlement turc a voté tôt samedi une loi controversée adoucissant les peines pour les personnes impliquées dans des matchs truqués, alors que le monde du soccer turc est frappé par un scandale sans précédent, a rapporté l'agence de presse Anatolie.
La loi, votée par 284 voix pour, six voix contre et une abstention, revient sur une législation particulièrement drastique adoptée en avril dernier visant les tricheries et actes de violence.
La nouvelle mouture fait passer de 12 ans à trois ans la peine maximale applicable aux coupables de corruption active dans le but d'influencer le résultat d'un match, avec une majoration de 50 % pour les dirigeants de clubs.
Elle abaisse aussi de cinq ans à deux ans la peine maximale prévue pour l'introduction d'objets prohibés --coupants, contondants, perforants ou explosifs-- dans une enceinte sportive.
Les insultes à caractère raciste ou confessionnel seront elles punies d'un an de prison au maximum, au lieu de deux ans.
Il s'agit du deuxième vote du Parlement sur cette réforme après que le président Abdullah Gül a mis son véto à sa promulgation.
Le président, après ce second vote dans les mêmes termes, est à présent contraint de promulguer la loi dans un délai de deux semaines, mais peut encore déposer un recours devant la Cour constitutionnelle.
La nouvelle loi est d'autant plus controversée qu'elle a été votée dans un contexte de vaste scandale touchant le monde du soccer.
Trente et une personnes ont été placées en détention provisoire depuis le lancement le 3 juillet d'une enquête sur des soupçons de tricherie concernant 19 matches de première et deuxième divisions joués durant la saison 2010-2011.
Parmi les grands noms du soccer turc actuellement détenus figure le président de Fenerbahçe, Aziz Yildirim, dont l'équipe a été exclue par la Fédération turque de soccer de l'actuelle Ligue des champions en raison des poursuites.
Vendredi, un tribunal stambouliote a approuvé un acte d'accusation réclamant au total entre 54 et 147 ans de prison pour Yildirim, pour plusieurs actes de corruption active, rapportait la presse samedi, indiquant que la nouvelle loi réduirait de près de moitié ces peines.
Des dirigeants des clubs de Trabzonspor et Besiktas, engagés dans des compétitions européennes, sont également visés.
Le président de la fédération turque, Mehmet Ali Aydinlar, a annoncé que des sanctions contre les clubs impliqués seraient prises en fin de saison, a rapporté samedi le quotidien Hürriyet.
La loi, votée par 284 voix pour, six voix contre et une abstention, revient sur une législation particulièrement drastique adoptée en avril dernier visant les tricheries et actes de violence.
La nouvelle mouture fait passer de 12 ans à trois ans la peine maximale applicable aux coupables de corruption active dans le but d'influencer le résultat d'un match, avec une majoration de 50 % pour les dirigeants de clubs.
Elle abaisse aussi de cinq ans à deux ans la peine maximale prévue pour l'introduction d'objets prohibés --coupants, contondants, perforants ou explosifs-- dans une enceinte sportive.
Les insultes à caractère raciste ou confessionnel seront elles punies d'un an de prison au maximum, au lieu de deux ans.
Il s'agit du deuxième vote du Parlement sur cette réforme après que le président Abdullah Gül a mis son véto à sa promulgation.
Le président, après ce second vote dans les mêmes termes, est à présent contraint de promulguer la loi dans un délai de deux semaines, mais peut encore déposer un recours devant la Cour constitutionnelle.
La nouvelle loi est d'autant plus controversée qu'elle a été votée dans un contexte de vaste scandale touchant le monde du soccer.
Trente et une personnes ont été placées en détention provisoire depuis le lancement le 3 juillet d'une enquête sur des soupçons de tricherie concernant 19 matches de première et deuxième divisions joués durant la saison 2010-2011.
Parmi les grands noms du soccer turc actuellement détenus figure le président de Fenerbahçe, Aziz Yildirim, dont l'équipe a été exclue par la Fédération turque de soccer de l'actuelle Ligue des champions en raison des poursuites.
Vendredi, un tribunal stambouliote a approuvé un acte d'accusation réclamant au total entre 54 et 147 ans de prison pour Yildirim, pour plusieurs actes de corruption active, rapportait la presse samedi, indiquant que la nouvelle loi réduirait de près de moitié ces peines.
Des dirigeants des clubs de Trabzonspor et Besiktas, engagés dans des compétitions européennes, sont également visés.
Le président de la fédération turque, Mehmet Ali Aydinlar, a annoncé que des sanctions contre les clubs impliqués seraient prises en fin de saison, a rapporté samedi le quotidien Hürriyet.