Une nulle sans saveur
Soccer samedi, 17 juin 2006. 16:23 jeudi, 12 déc. 2024. 07:51
LEIPZIG (AFP) - Piégée par la Suisse mardi, la France a de nouveau failli face à la Corée du Sud (1-1), incapable de hausser le rythme en deuxième période, croyant avoir fait l'essentiel rapidement, dimanche à Leipzig lors de la 2e journée du groupe G du Mondial-2006 de football.
Vainqueur du Mondial 98, éliminée dès le premier tour au Japon en 2002, la France n'a donc plus toutes les cartes en main pour atteindre les 8e de finale en Allemagne, contrairement à la surprenante Corée, qui a enflammé la fin de match.
La France ne mit que 9 minutes pourtant à faire oublier une histoire pesante, ressassée à l'envi après son match plein de doutes livré contre la Suisse: sans but en Coupe du monde depuis la finale de 1998 en effet, elle jetait ce triste record aux oubliettes sur un tir du gauche d'Henry dans la surface, récupérant une frappe contrée de Wiltord (1-0).
Park surgit
Le très bruyant public coréen ne stoppait ses grosses caisses qu'une dizaine de secondes, mais devait se rendre à l'évidence: la maîtrise du ballon était française, comme sur ce tir croisé de Malouda (24e), cette incursion d'Henry mal contrôlée pourtant (28e) et, surtout, cette tête puissante de Vieira sur corner de Zidane (31e) que le gardien sud-coréen Lee Woon Jae repoussait du gant visiblement au delà de sa ligne de but...
Les "Bleus" finissaient ainsi la mi-temps en bons contrôleurs de gestion, laissant venir les Sud-Coréens qui attendirent la 37e minute pour inaugurer leurs statistiques en matière de tirs au but: un coup franc de Lee Chun-soo que Cho Jae-jin, aux aguets, manquait de peu de reprendre.
La menace asiatique ne s'exprimait pas plus après la pause, dans un match longtemps sans éclat, à l'exception des pics d'hystérie des fans coréens sur des simili-actions.
Mais la France ne concrétisait en rien sa domination globale, plongée dans une sorte d'attentisme qu'elle devait payer très cher. Park Ji-sung reprenait ainsi une tête boxée de Cho Jae-jin, laissant Barthez puis Gallas impuissants (1-1, 81e). Le Zentralstadion explosait d'une énorme joie coréenne, à laquelle Henry faillit mettre un terme, d'une belle frappe que Lee Woon-jae repoussait brillamment (84e). Henry, encore, manquait de la tête, dans la foulée, le but qui aurait pu tout changer.
Vainqueur du Mondial 98, éliminée dès le premier tour au Japon en 2002, la France n'a donc plus toutes les cartes en main pour atteindre les 8e de finale en Allemagne, contrairement à la surprenante Corée, qui a enflammé la fin de match.
La France ne mit que 9 minutes pourtant à faire oublier une histoire pesante, ressassée à l'envi après son match plein de doutes livré contre la Suisse: sans but en Coupe du monde depuis la finale de 1998 en effet, elle jetait ce triste record aux oubliettes sur un tir du gauche d'Henry dans la surface, récupérant une frappe contrée de Wiltord (1-0).
Park surgit
Le très bruyant public coréen ne stoppait ses grosses caisses qu'une dizaine de secondes, mais devait se rendre à l'évidence: la maîtrise du ballon était française, comme sur ce tir croisé de Malouda (24e), cette incursion d'Henry mal contrôlée pourtant (28e) et, surtout, cette tête puissante de Vieira sur corner de Zidane (31e) que le gardien sud-coréen Lee Woon Jae repoussait du gant visiblement au delà de sa ligne de but...
Les "Bleus" finissaient ainsi la mi-temps en bons contrôleurs de gestion, laissant venir les Sud-Coréens qui attendirent la 37e minute pour inaugurer leurs statistiques en matière de tirs au but: un coup franc de Lee Chun-soo que Cho Jae-jin, aux aguets, manquait de peu de reprendre.
La menace asiatique ne s'exprimait pas plus après la pause, dans un match longtemps sans éclat, à l'exception des pics d'hystérie des fans coréens sur des simili-actions.
Mais la France ne concrétisait en rien sa domination globale, plongée dans une sorte d'attentisme qu'elle devait payer très cher. Park Ji-sung reprenait ainsi une tête boxée de Cho Jae-jin, laissant Barthez puis Gallas impuissants (1-1, 81e). Le Zentralstadion explosait d'une énorme joie coréenne, à laquelle Henry faillit mettre un terme, d'une belle frappe que Lee Woon-jae repoussait brillamment (84e). Henry, encore, manquait de la tête, dans la foulée, le but qui aurait pu tout changer.