Une première pour le Monténégro
Soccer samedi, 24 mars 2007. 16:52 jeudi, 12 déc. 2024. 13:27
PODGORICA - Des milliers de parapluies rouge et jaune ont été soulevés samedi sur le stade de Podgorica après le penalty de Burzanovic qui a offert sa première victoire au Monténégro indépendant sur la scène internationale, lors d'un match amical contre la Hongrie (2-1).
Cette rencontre était historique pour la petite république adriatique qui a proclamé son indépendance en juin dernier et dès samedi matin, des centaines de personnes parées de rouge et jaune, les couleurs nationales, convergeaient vers le stade de la capitale monténégrine en dépit d'une pluie battante.
La ville entière, cafés, restaurants, magasins, était recouverte de drapeaux monténégrins rouges, frappés d'un aigle bicéphale or. De nombreux passants chantaient l'hymne national.
"Viva Monténégro" et "Allez Monténégro" ont remplacé l'espace d'une journée les bonjours habituels, même chez ceux qui ne sont pas amateurs de sport.
Deux heures avant le match, le stade, encore en reconstruction, était plein et au début de la rencontre des centaines de jeunes supporteurs ont déployé un énorme drapeau blanc frappé des symboles du Monténégro.
Des personnalités politiques locales, le Premier ministre Zeljko Sturanovic en tête, ainsi que des célébrités monténégrines ont assisté au match en compagnie du président de l'UEFA, le Français Michel Platini, venu assister aux festivités.
"Jour historique"
Mais à la première minute, le Hongrois Tamas Priskin ouvrait le score et refroidissait un peu l'enthousiame des spectateurs. Nombre d'entre-eux, distraits par les festivités, n'ont même pas vu le but.
"Nous allons gagner, croyez moi, nous marquerons deux buts lors de la seconde période", a prédit Novica Djurovic, un étudiant de 25 ans, qui a fait le voyage depuis Kolasin (nord du Monténégro) pour assister au premier match de son pays.
L'égalisation, oeuvre du capitaine Mirko Vucinic, sur penalty (64e), a provoqué l'euphorie chez les supporteurs.
"Les rouges ne peuvent pas être arrêtés", criaient un groupe de jeunes supporteurs, les visages peints de rouge et de jaune.
"C'est un jour historique pour le Monténégro, un nouveau chapitre de son histoire", a déclaré le sélectionneur Zoran Filipovic, ancien attaquant de l'Etoile Rouge de Belgrade et du Benfica Lisbonne.
Lorsque Igor Burzanovic a donné l'avantage aux siens sur un second penalty (82), le vacarme dans le stade est devenu assourdissant. "Qu'ils nous entendent jusque dans les cieux, le Monténégro est invincible", hurlaient des supporters.
Les seuls à faire un peu grise mine à Podgorica étaient les parieurs qui tablaient sur une victoire hongroise, la plupart des paris enregistrés prévoyant un succès du Monténégro.
"Je vais perdre pas mal d'argent, cela ne fait pas de doute, mais cela ne fait rien, la victoire compte plus que l'argent", s'est consolé l'un d'entre-eux après la rencontre.
Cette rencontre était historique pour la petite république adriatique qui a proclamé son indépendance en juin dernier et dès samedi matin, des centaines de personnes parées de rouge et jaune, les couleurs nationales, convergeaient vers le stade de la capitale monténégrine en dépit d'une pluie battante.
La ville entière, cafés, restaurants, magasins, était recouverte de drapeaux monténégrins rouges, frappés d'un aigle bicéphale or. De nombreux passants chantaient l'hymne national.
"Viva Monténégro" et "Allez Monténégro" ont remplacé l'espace d'une journée les bonjours habituels, même chez ceux qui ne sont pas amateurs de sport.
Deux heures avant le match, le stade, encore en reconstruction, était plein et au début de la rencontre des centaines de jeunes supporteurs ont déployé un énorme drapeau blanc frappé des symboles du Monténégro.
Des personnalités politiques locales, le Premier ministre Zeljko Sturanovic en tête, ainsi que des célébrités monténégrines ont assisté au match en compagnie du président de l'UEFA, le Français Michel Platini, venu assister aux festivités.
"Jour historique"
Mais à la première minute, le Hongrois Tamas Priskin ouvrait le score et refroidissait un peu l'enthousiame des spectateurs. Nombre d'entre-eux, distraits par les festivités, n'ont même pas vu le but.
"Nous allons gagner, croyez moi, nous marquerons deux buts lors de la seconde période", a prédit Novica Djurovic, un étudiant de 25 ans, qui a fait le voyage depuis Kolasin (nord du Monténégro) pour assister au premier match de son pays.
L'égalisation, oeuvre du capitaine Mirko Vucinic, sur penalty (64e), a provoqué l'euphorie chez les supporteurs.
"Les rouges ne peuvent pas être arrêtés", criaient un groupe de jeunes supporteurs, les visages peints de rouge et de jaune.
"C'est un jour historique pour le Monténégro, un nouveau chapitre de son histoire", a déclaré le sélectionneur Zoran Filipovic, ancien attaquant de l'Etoile Rouge de Belgrade et du Benfica Lisbonne.
Lorsque Igor Burzanovic a donné l'avantage aux siens sur un second penalty (82), le vacarme dans le stade est devenu assourdissant. "Qu'ils nous entendent jusque dans les cieux, le Monténégro est invincible", hurlaient des supporters.
Les seuls à faire un peu grise mine à Podgorica étaient les parieurs qui tablaient sur une victoire hongroise, la plupart des paris enregistrés prévoyant un succès du Monténégro.
"Je vais perdre pas mal d'argent, cela ne fait pas de doute, mais cela ne fait rien, la victoire compte plus que l'argent", s'est consolé l'un d'entre-eux après la rencontre.