Violence dans les stade: sévérité accrue
Soccer mercredi, 23 sept. 2009. 12:22 mercredi, 11 déc. 2024. 15:33
PARIS - Les supporters fauteurs de troubles, mais aussi les clubs, vont être plus durement sanctionnés pour les violences dans les stades de soccer, annonce mercredi le ministère de l'Intérieur français.
Les interdictions administratives de stade vont être multipliées et les clubs dont les supporters se livrent à des actes répréhensibles pourront être condamnés à disputer des matches à huis clos et à des retraits de points.
"La Ligue de football professionnel appliquera avec fermeté ses règlements à l'encontre des clubs dont les supporters commettent des exactions dans les stades, y compris des sanctions sportives (match à huis clos ou retrait de points)", peut-on lire dans ce communiqué publié après une rencontre entre le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, et Frédéric Thiriez, le président de la LFP, premier circuit français.
Cette rencontre a été mise sur pied à la suite de la reprise du championnat de Ligue 1 2009-2010, émaillée d'incidents parfois violents. Depuis le début de la saison, quatre matchs ont dû être interrompus en raison de jets de pétards ou de fumigènes. Le Paris Saint-Germain, Marseille, Bordeaux et Saint-Etienne sont dans le collimateur pour usages répétés par leurs supporters d'engins pyrotechniques.
Hortefeux a souhaité cette réunion avec les responsables de la Ligue de football professionnel et des clubs pour "anticiper les risques" et "décider des conditions de bon déroulement des prochaines rencontres sportives".
Outre une application plus ferme des règlements de la LFP, il a été décidé de renforcer les dispositifs de surveillance des groupes à risque grâce à une coopération entre les clubs et les services de police. Les clubs s'engagent en outre à déposer systématiquement plainte contre tous les individus qui perturberont les matchs.
Cette réunion a fait suite au comité de pilotage des matchs à risques du championnat de France de football professionnel (L1-L2), qui avait rassemblé, mardi dernier, les responsables de l'ordre public et les acteurs de la ligue.
En début de saison, le ministre de l'Intérieur a donné comme instructions aux préfets de renforcer les contrôles lors des déplacements de supporters et aux abords des stades, et de prononcer, chaque fois que nécessaire, des interdictions de stade. En application de ces mesures, il a d'ores et déjà été procédé à 84 interpellations, 53 interdictions administratives de stade et 125 interdictions judiciaires.
Un "renforcement de l'arsenal législatif" va notamment être proposé au Parlement "dans les meilleurs délais: interdiction d'utiliser les fumigènes et les engins pyrotechniques dans les stades; prolongation de 3 à 6 mois de la durée maximale des interdictions de stades; généralisation de l'obligation de pointer au commissariat en cas d'interdiction de stade", conclut le communiqué.
Les interdictions administratives de stade vont être multipliées et les clubs dont les supporters se livrent à des actes répréhensibles pourront être condamnés à disputer des matches à huis clos et à des retraits de points.
"La Ligue de football professionnel appliquera avec fermeté ses règlements à l'encontre des clubs dont les supporters commettent des exactions dans les stades, y compris des sanctions sportives (match à huis clos ou retrait de points)", peut-on lire dans ce communiqué publié après une rencontre entre le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, et Frédéric Thiriez, le président de la LFP, premier circuit français.
Cette rencontre a été mise sur pied à la suite de la reprise du championnat de Ligue 1 2009-2010, émaillée d'incidents parfois violents. Depuis le début de la saison, quatre matchs ont dû être interrompus en raison de jets de pétards ou de fumigènes. Le Paris Saint-Germain, Marseille, Bordeaux et Saint-Etienne sont dans le collimateur pour usages répétés par leurs supporters d'engins pyrotechniques.
Hortefeux a souhaité cette réunion avec les responsables de la Ligue de football professionnel et des clubs pour "anticiper les risques" et "décider des conditions de bon déroulement des prochaines rencontres sportives".
Outre une application plus ferme des règlements de la LFP, il a été décidé de renforcer les dispositifs de surveillance des groupes à risque grâce à une coopération entre les clubs et les services de police. Les clubs s'engagent en outre à déposer systématiquement plainte contre tous les individus qui perturberont les matchs.
Cette réunion a fait suite au comité de pilotage des matchs à risques du championnat de France de football professionnel (L1-L2), qui avait rassemblé, mardi dernier, les responsables de l'ordre public et les acteurs de la ligue.
En début de saison, le ministre de l'Intérieur a donné comme instructions aux préfets de renforcer les contrôles lors des déplacements de supporters et aux abords des stades, et de prononcer, chaque fois que nécessaire, des interdictions de stade. En application de ces mesures, il a d'ores et déjà été procédé à 84 interpellations, 53 interdictions administratives de stade et 125 interdictions judiciaires.
Un "renforcement de l'arsenal législatif" va notamment être proposé au Parlement "dans les meilleurs délais: interdiction d'utiliser les fumigènes et les engins pyrotechniques dans les stades; prolongation de 3 à 6 mois de la durée maximale des interdictions de stades; généralisation de l'obligation de pointer au commissariat en cas d'interdiction de stade", conclut le communiqué.