Virage important pour les Canadiennes
Soccer lundi, 17 oct. 2011. 15:58 dimanche, 15 déc. 2024. 03:22
GUADALAJARA, Mexique - C'est bien beau la dentelle, mais la détermination a aussi ses avantages.
C'est dans cette optique que l'équipe canadienne féminine entreprendra le tournoi de soccer, mardi, aux Jeux panaméricains de Guadalajara. Un tournoi qui permettra au Canada d'entreprendre un virage à plusieurs égards.
Tout d'abord, parce qu'il s'agira d'une occasion de reléguer aux oubliettes la débandande de la Coupe du monde, qui a mené à la démission de Carolina Morace. Ce sera aussi la première fois que le nouvel entraîneur John Herdman aura les joueuses canadiennes sous la main pour une période prolongée. Il pourra enfin instaurer sa façon de faire les choses.
«Il ne nous connaît pas encore très bien puisque nous n'avons disputé que deux matchs amicaux contre les États-Unis depuis qu'il est avec nous. Quelques joueuses étaient alors absentes. Ceci est donc une belle opportunité pour lui de nous voir toutes ensemble», a déclaré Rhian Wilkinson, de Baie d'Urfé, à la veille du match que le Canada disputera contre le Costa Rica, mardi.
«De ce que j'ai vu jusqu'à maintenant, je pense que nous allons bien nous entendre. J'ai hâte de voir comment l'équipe va continuer d'évoluer avec lui.»
«Il amène beaucoup d'énergie positive et c'est en plein ce dont nous avions besoin après la Coupe du monde, c'est-à-dire quelqu'un de très positif et qui croit en notre potentiel», a affirmé l'attaquante vedette de l'équipe canadienne, Christine Sinclair.
Herdman entend continuer de préconiser un style axé sur la possession du ballon, comme l'avait fait Morace, tout en redonnant aux joueuses canadiennes leur combativité d'antan, a indiqué Wilkinson.
«Pourquoi on a cessé de l'être reste un des mystères de la vie, mais il faut ramener cet esprit de compétition, a-t-elle souligné. Je crois que c'est une belle qualité, à plusieurs égards, de faire preuve de combativité sur le terrain. Sans chercher à jouer salaud, il faut avoir confiance en nous et effectuer des tacles solides. Ça fait partie de notre personnalité.»
Le tournoi de foot des Jeux panam permettra aussi à l'équipe canadienne de peaufiner son jeu en vue du tournoi de qualification olympique de la CONCACAF qui sera disputé du 19 au 29 janvier à Vancouver.
«Le tournoi panam sera une réplique parfaite de ce que nous allons vivre en qualification olympique compte tenu qu'il y aura des matchs à tous les deux jours, a fait remarquer Sinclair. Ce sera une belle opportunité pour (Herdman) d'essayer de nouvelles choses avec l'équipe, et aussi pour nous de continuer à apprendre son système. Ça arrive au bon moment.»
Le Canada n'aura pas la tâche facile pour terminer au premier rang de son groupe puisqu'il aura le Brésil dans les pattes.
«C'est l'une des cinq meilleures équipes au monde mais dans les matchs contre elles, nous avons tendance à relever notre niveau de jeu», a noté Sinclair.
Une deuxième place ne serait pas mauvais en soi puisque cela permettrait de disputer la demi-finale contre le Mexique, qui risque de terminer premier de l'autre groupe.
«Affronter le Mexique à un moment ou l'autre de ce tournoi serait quelque chose de positif puisque nous affronterons fort probablement cette équipe en qualification olympique, a expliqué Sinclair. Jouer contre eux dès maintenant nous permettrait de voir où nous en sommes.»
En queue de poisson
Les joueuses de l'équipe canadienne sont d'autant plus prêtes à aller de l'avant avec leur nouvel entraîneur à ces Jeux panam que ça s'est terminé en queue de poisson avec Morace.
La relation entre l'Italienne de 47 ans et les Canadiennes a tourné au vinaigre pendant la Coupe du monde. À tel point, d'ailleurs, qu'il est loin d'être sûr que les joueuses auraient fait la grève pour leur entraîneure après le Mondial comme elles l'ont fait au début de l'année 2011.
C'est après la défaite de 4-0 contre la France, lors du deuxième match du Canada, que les joueuses ont remarqué un changement d'humeur chez leur entraîneure. Morace s'est contentée de montrer la vidéo du match sans la moindre analyse constructive. Que de longs silences ou de courts commentaires acerbes. A suivi une préparation plutôt approximative en vue du duel contre le Nigeria. Morace a par ailleurs raté plusieurs repas d'équipe sans donner de raison.
Reste que les joueuses trouvent fort dommage que l'aventure avec Morace se soit terminée ainsi.
«Elle a été notre entraîneure pendant deux ans et j'ai adoré jouer pour elle. Je crois qu'elle est une femme fantastique et une grande entraîneure. Elle me manque beaucoup, a déclaré Wilkinson. Elle a amené l'équipe à un tout autre niveau et malgré la déception de la Coupe du monde, les joueuses n'ont pas oublié ce qu'elle a fait pour nous avant ça.»
«Nous croyions en elle, elle a fait des choses incroyables pour nous, a dit Sinclair. Nous sommes tristes qu'elle ne soit plus là, mais en même temps John est notre nouvel entraîneur et nous allons de l'avant.»
«Encore maintenant, la Coupe du monde est un sujet qu'il nous est difficile d'aborder, a reconnu Wilkinson. Mais le temps est venu de se préparer pour les Jeux olympiques. Il ne faut pas s'attarder au passé alors qu'il y a tellement de choses à préparer pour l'avenir.»
C'est dans cette optique que l'équipe canadienne féminine entreprendra le tournoi de soccer, mardi, aux Jeux panaméricains de Guadalajara. Un tournoi qui permettra au Canada d'entreprendre un virage à plusieurs égards.
Tout d'abord, parce qu'il s'agira d'une occasion de reléguer aux oubliettes la débandande de la Coupe du monde, qui a mené à la démission de Carolina Morace. Ce sera aussi la première fois que le nouvel entraîneur John Herdman aura les joueuses canadiennes sous la main pour une période prolongée. Il pourra enfin instaurer sa façon de faire les choses.
«Il ne nous connaît pas encore très bien puisque nous n'avons disputé que deux matchs amicaux contre les États-Unis depuis qu'il est avec nous. Quelques joueuses étaient alors absentes. Ceci est donc une belle opportunité pour lui de nous voir toutes ensemble», a déclaré Rhian Wilkinson, de Baie d'Urfé, à la veille du match que le Canada disputera contre le Costa Rica, mardi.
«De ce que j'ai vu jusqu'à maintenant, je pense que nous allons bien nous entendre. J'ai hâte de voir comment l'équipe va continuer d'évoluer avec lui.»
«Il amène beaucoup d'énergie positive et c'est en plein ce dont nous avions besoin après la Coupe du monde, c'est-à-dire quelqu'un de très positif et qui croit en notre potentiel», a affirmé l'attaquante vedette de l'équipe canadienne, Christine Sinclair.
Herdman entend continuer de préconiser un style axé sur la possession du ballon, comme l'avait fait Morace, tout en redonnant aux joueuses canadiennes leur combativité d'antan, a indiqué Wilkinson.
«Pourquoi on a cessé de l'être reste un des mystères de la vie, mais il faut ramener cet esprit de compétition, a-t-elle souligné. Je crois que c'est une belle qualité, à plusieurs égards, de faire preuve de combativité sur le terrain. Sans chercher à jouer salaud, il faut avoir confiance en nous et effectuer des tacles solides. Ça fait partie de notre personnalité.»
Le tournoi de foot des Jeux panam permettra aussi à l'équipe canadienne de peaufiner son jeu en vue du tournoi de qualification olympique de la CONCACAF qui sera disputé du 19 au 29 janvier à Vancouver.
«Le tournoi panam sera une réplique parfaite de ce que nous allons vivre en qualification olympique compte tenu qu'il y aura des matchs à tous les deux jours, a fait remarquer Sinclair. Ce sera une belle opportunité pour (Herdman) d'essayer de nouvelles choses avec l'équipe, et aussi pour nous de continuer à apprendre son système. Ça arrive au bon moment.»
Le Canada n'aura pas la tâche facile pour terminer au premier rang de son groupe puisqu'il aura le Brésil dans les pattes.
«C'est l'une des cinq meilleures équipes au monde mais dans les matchs contre elles, nous avons tendance à relever notre niveau de jeu», a noté Sinclair.
Une deuxième place ne serait pas mauvais en soi puisque cela permettrait de disputer la demi-finale contre le Mexique, qui risque de terminer premier de l'autre groupe.
«Affronter le Mexique à un moment ou l'autre de ce tournoi serait quelque chose de positif puisque nous affronterons fort probablement cette équipe en qualification olympique, a expliqué Sinclair. Jouer contre eux dès maintenant nous permettrait de voir où nous en sommes.»
En queue de poisson
Les joueuses de l'équipe canadienne sont d'autant plus prêtes à aller de l'avant avec leur nouvel entraîneur à ces Jeux panam que ça s'est terminé en queue de poisson avec Morace.
La relation entre l'Italienne de 47 ans et les Canadiennes a tourné au vinaigre pendant la Coupe du monde. À tel point, d'ailleurs, qu'il est loin d'être sûr que les joueuses auraient fait la grève pour leur entraîneure après le Mondial comme elles l'ont fait au début de l'année 2011.
C'est après la défaite de 4-0 contre la France, lors du deuxième match du Canada, que les joueuses ont remarqué un changement d'humeur chez leur entraîneure. Morace s'est contentée de montrer la vidéo du match sans la moindre analyse constructive. Que de longs silences ou de courts commentaires acerbes. A suivi une préparation plutôt approximative en vue du duel contre le Nigeria. Morace a par ailleurs raté plusieurs repas d'équipe sans donner de raison.
Reste que les joueuses trouvent fort dommage que l'aventure avec Morace se soit terminée ainsi.
«Elle a été notre entraîneure pendant deux ans et j'ai adoré jouer pour elle. Je crois qu'elle est une femme fantastique et une grande entraîneure. Elle me manque beaucoup, a déclaré Wilkinson. Elle a amené l'équipe à un tout autre niveau et malgré la déception de la Coupe du monde, les joueuses n'ont pas oublié ce qu'elle a fait pour nous avant ça.»
«Nous croyions en elle, elle a fait des choses incroyables pour nous, a dit Sinclair. Nous sommes tristes qu'elle ne soit plus là, mais en même temps John est notre nouvel entraîneur et nous allons de l'avant.»
«Encore maintenant, la Coupe du monde est un sujet qu'il nous est difficile d'aborder, a reconnu Wilkinson. Mais le temps est venu de se préparer pour les Jeux olympiques. Il ne faut pas s'attarder au passé alors qu'il y a tellement de choses à préparer pour l'avenir.»