Wayne Rooney, bourreau du AC Milan
Soccer mercredi, 10 mars 2010. 17:05 dimanche, 15 déc. 2024. 03:46
MANCHESTER- Wayne Rooney, après un doublé à San Siro (victoire: 3-2), a récidivé mercredi à Old Trafford, pour envoyer sans souci Manchester United en quarts de finale de la Ligue des Champions aux dépens d'un AC Milan humilié 4-0.
Après les buts de l'attaquant (13, 46), Park Ji-sung et Darren Fletcher, servis par Paul Scholes et Rafael, ont donné une ampleur humiliante au score (59, 87) que le Milanais David Beckham aurait mérité de réduire pour son retour à Old Trafford, sa volée somptueuse s'écrasant sur la barre (75).
Même en déclin, l'AC Milan n'est pas un habitué de pareille correction, une sanction à son infériorité, tant collective qu'individuelle. Rooney fut la parfaite illustration de ce gouffre entre les deux formations.
L'entraîneur Alex Ferguson avait fait mine de douter de la participation de son buteur miracle. Mais s'il souffre d'un genou, "Wazza" le cache bien.
Après un tir au ras du poteau en guise d'avertissement à Christian Abbiati et à la défense à trois aussi statique qu'inédite de Milan (3), il a tué dans l'oeuf tout suspense d'une jolie tête décroisée sur un centre de la droite parfait de Gary Neville (13, 1-0).
Le jeu aérien fut le point faible supposé de Rooney. Mais a-t-il encore des failles? Depuis le départ de Cristiano Ronaldo au Real Madrid, l'Anglais, 24 ans, a pris une nouvelle dimension et empile les buts : 30 cette saison, toutes compétitions confondues, 14 lors de ses onze derniers matchs...
Beckham sur la barre
Old Trafford n'aura qu'un reproche à faire à son héros : avoir mis un terme si prématurément au suspense, laissant l'ennui gagner ses tribunes jusqu'à son second but, marqué en devançant Abbiati sur une merveille d'extérieur du pied droit de Nani (46, 2-0).
Malgré ce que le score suggère, United n'a pas eu à forcer son talent pour arrêter le train de sénateurs de l'AC Milan.
Certes Edwin Van der Sar était resté sans réaction sur des têtes d'un Ronaldinho par ailleurs fantomatique (8) ou de Klaas Jan Huntelaar (54) et s'était emmêlé les gants sur une frappe d'Andrea Pirlo, l'un des rares à sembler se souvenir qu'il porte le maillot d'un club glorieux (13). Mais pour le reste, Milan n'a rien montré.
Old Trafford a pu sans crainte hurler son amour à l'enfant prodigue Beckham à son entrée sur la pelouse d'Old Trafford, sept ans après l'avoir foulée pour la dernière fois (64), ou exprimer son admiration sur sa volée somptueuse (75). "Fergie, sign him up!" ("Fergie, recrute le!"), hurlait le public.
Mais à sa sortie (66), Rooney faisait jeu égal à l'applaudimètre. United aime toujours "Becks". Mais son Dieu du moment, c'est "Wazza". Sans doute pour longtemps.
Après les buts de l'attaquant (13, 46), Park Ji-sung et Darren Fletcher, servis par Paul Scholes et Rafael, ont donné une ampleur humiliante au score (59, 87) que le Milanais David Beckham aurait mérité de réduire pour son retour à Old Trafford, sa volée somptueuse s'écrasant sur la barre (75).
Même en déclin, l'AC Milan n'est pas un habitué de pareille correction, une sanction à son infériorité, tant collective qu'individuelle. Rooney fut la parfaite illustration de ce gouffre entre les deux formations.
L'entraîneur Alex Ferguson avait fait mine de douter de la participation de son buteur miracle. Mais s'il souffre d'un genou, "Wazza" le cache bien.
Après un tir au ras du poteau en guise d'avertissement à Christian Abbiati et à la défense à trois aussi statique qu'inédite de Milan (3), il a tué dans l'oeuf tout suspense d'une jolie tête décroisée sur un centre de la droite parfait de Gary Neville (13, 1-0).
Le jeu aérien fut le point faible supposé de Rooney. Mais a-t-il encore des failles? Depuis le départ de Cristiano Ronaldo au Real Madrid, l'Anglais, 24 ans, a pris une nouvelle dimension et empile les buts : 30 cette saison, toutes compétitions confondues, 14 lors de ses onze derniers matchs...
Beckham sur la barre
Old Trafford n'aura qu'un reproche à faire à son héros : avoir mis un terme si prématurément au suspense, laissant l'ennui gagner ses tribunes jusqu'à son second but, marqué en devançant Abbiati sur une merveille d'extérieur du pied droit de Nani (46, 2-0).
Malgré ce que le score suggère, United n'a pas eu à forcer son talent pour arrêter le train de sénateurs de l'AC Milan.
Certes Edwin Van der Sar était resté sans réaction sur des têtes d'un Ronaldinho par ailleurs fantomatique (8) ou de Klaas Jan Huntelaar (54) et s'était emmêlé les gants sur une frappe d'Andrea Pirlo, l'un des rares à sembler se souvenir qu'il porte le maillot d'un club glorieux (13). Mais pour le reste, Milan n'a rien montré.
Old Trafford a pu sans crainte hurler son amour à l'enfant prodigue Beckham à son entrée sur la pelouse d'Old Trafford, sept ans après l'avoir foulée pour la dernière fois (64), ou exprimer son admiration sur sa volée somptueuse (75). "Fergie, sign him up!" ("Fergie, recrute le!"), hurlait le public.
Mais à sa sortie (66), Rooney faisait jeu égal à l'applaudimètre. United aime toujours "Becks". Mais son Dieu du moment, c'est "Wazza". Sans doute pour longtemps.