Zidane et Materazzi écopent
Soccer jeudi, 20 juil. 2006. 09:23 dimanche, 15 déc. 2024. 03:25
ZURICH (AP) - Onze jours après l'expulsion de Zinédine Zidane en finale de la Coupe du monde pour un coup de tête sur Marco Materazzi, les sanctions sont tombées jeudi: trois matches de suspension et une amende de 6840 $ pour l'ex-capitaine des Bleus, deux matches et 4560 $ pour le défenseur italien reconnu coupable de provocation verbale.
Zidane ayant pris sa retraite sportive à l'issue du match, sa suspension revêt un caractère purement symbolique et a été commuée en travaux d'intérêt général. L'ancien meneur de jeu de l'équipe de France devra donner trois jours de son temps pour des oeuvres caritatives de la FIFA auprès d'enfants.
"Le travail d'intérêt général n'est pas prévu par les règlements", a expliqué le porte-parole de la Fédération internationale, Andreas Herren, précisant que la FIFA avait consenti à faire "un geste" pour Zidane en raison des "circonstances particulières" entourant la situation.
Le président de la FIFA Sepp Blatter avait, de son côté, évoqué la possibilité que Zidane se voit retirer le trophée de meilleur joueur du Mondial allemand que lui ont décerné les journalistes accrédités pour la compétition.
Quant à Materazzi, il a été sanctionné pour avoir "provoqué de manière répétée Zidane", la FIFA lui conférant donc une part de culpabilité dans l'incident.
Ces sanctions ont été annoncées à l'issue de l'audition de Zidane par la commission de discipline de la FIFA jeudi matin à Zurich.
"Zizou", qui avait préalablement fourni un témoignage écrit détaillant sa version des faits, s'est expliqué pendant environ 90 minutes devant les cinq membres de la commission. Il était accompagné par le président de la Fédération française de football (FFF) Jean-Pierre Escalettes et le directeur général adjoint de la FFF chargé des affaires juridiques, Jean Lapeyre.
Materazzi avait été entendu vendredi dernier.
Exclu à moins de 10 minutes de la finale de la Coupe du monde pour son coup de tête sur le plexus de Materazzi, Zidane affirme avoir réagi à des insultes du défenseur italien portant sur sa mère et sa soeur. Materazzi a reconnu avoir insulté Zidane, tout en niant que ces insultes aient concerné la soeur ou la mère du joueur.
"Les deux joueurs ont insisté sur le fait que les propos de Materazzi étaient diffamatoires mais pas de nature raciste", a indiqué la FIFA dans un communiqué annonçant les sanctions. Ils ont également tous les deux présenté leurs excuses pour "leur comportement déplacé, et exprimé leurs regrets vis-à-vis de cet incident".
L'incident de Berlin, qui marquait la fin de la carrière professionnelle de Zidane, avait pris une ampleur planétaire, éclipsant pratiquement le résultat de la finale, remportée cinq tirs au but à trois par l'Italie (1-1 à la fin des prolongations).
Devant l'émoi provoqué en France par sa sortie ratée, Zidane avait présenté ses excuses, notamment aux enfants témoins de son geste, qu'il a toutefois affirmé ne pas pouvoir regretter.
De son côté, Materazzi avait affirmé que ses insultes étaient semblables à celles régulièrement lancées sur les terrains de football et que la FIFA ne devait sanctionner que la réaction de Zidane.
Sa suspension de deux matches pourrait le priver du France-Italie, revanche de la finale du Mondial allemand, comptant pour les éliminatoires de l'Euro 2008, le 6 septembre en France. La Fédération italienne de football n'a pas encore fait savoir si elle comptait faire appel.
Zidane ayant pris sa retraite sportive à l'issue du match, sa suspension revêt un caractère purement symbolique et a été commuée en travaux d'intérêt général. L'ancien meneur de jeu de l'équipe de France devra donner trois jours de son temps pour des oeuvres caritatives de la FIFA auprès d'enfants.
"Le travail d'intérêt général n'est pas prévu par les règlements", a expliqué le porte-parole de la Fédération internationale, Andreas Herren, précisant que la FIFA avait consenti à faire "un geste" pour Zidane en raison des "circonstances particulières" entourant la situation.
Le président de la FIFA Sepp Blatter avait, de son côté, évoqué la possibilité que Zidane se voit retirer le trophée de meilleur joueur du Mondial allemand que lui ont décerné les journalistes accrédités pour la compétition.
Quant à Materazzi, il a été sanctionné pour avoir "provoqué de manière répétée Zidane", la FIFA lui conférant donc une part de culpabilité dans l'incident.
Ces sanctions ont été annoncées à l'issue de l'audition de Zidane par la commission de discipline de la FIFA jeudi matin à Zurich.
"Zizou", qui avait préalablement fourni un témoignage écrit détaillant sa version des faits, s'est expliqué pendant environ 90 minutes devant les cinq membres de la commission. Il était accompagné par le président de la Fédération française de football (FFF) Jean-Pierre Escalettes et le directeur général adjoint de la FFF chargé des affaires juridiques, Jean Lapeyre.
Materazzi avait été entendu vendredi dernier.
Exclu à moins de 10 minutes de la finale de la Coupe du monde pour son coup de tête sur le plexus de Materazzi, Zidane affirme avoir réagi à des insultes du défenseur italien portant sur sa mère et sa soeur. Materazzi a reconnu avoir insulté Zidane, tout en niant que ces insultes aient concerné la soeur ou la mère du joueur.
"Les deux joueurs ont insisté sur le fait que les propos de Materazzi étaient diffamatoires mais pas de nature raciste", a indiqué la FIFA dans un communiqué annonçant les sanctions. Ils ont également tous les deux présenté leurs excuses pour "leur comportement déplacé, et exprimé leurs regrets vis-à-vis de cet incident".
L'incident de Berlin, qui marquait la fin de la carrière professionnelle de Zidane, avait pris une ampleur planétaire, éclipsant pratiquement le résultat de la finale, remportée cinq tirs au but à trois par l'Italie (1-1 à la fin des prolongations).
Devant l'émoi provoqué en France par sa sortie ratée, Zidane avait présenté ses excuses, notamment aux enfants témoins de son geste, qu'il a toutefois affirmé ne pas pouvoir regretter.
De son côté, Materazzi avait affirmé que ses insultes étaient semblables à celles régulièrement lancées sur les terrains de football et que la FIFA ne devait sanctionner que la réaction de Zidane.
Sa suspension de deux matches pourrait le priver du France-Italie, revanche de la finale du Mondial allemand, comptant pour les éliminatoires de l'Euro 2008, le 6 septembre en France. La Fédération italienne de football n'a pas encore fait savoir si elle comptait faire appel.