Zidane n'a pas de regret
Soccer mercredi, 12 juil. 2006. 13:50 vendredi, 13 déc. 2024. 22:28
PARIS (AFP) - Zinédine Zidane s'est excusé, mercredi sur Canal+, pour avoir asséné un coup de tête au défenseur italien Marco Materazzi lors de la finale du Mondial-2006 de soccer entre la France et l'Italie, affirmant avoir été insulté avec "des mots très durs".
"Je m'en excuse auprès des enfants qui ont regardé cela, a déclaré le meneur de jeu français au cours d'un entretien accordé à la chaîne cryptée et retransmise en léger différé. Mon geste n'est pas pardonnable (...). Bien sûr que ce n'est pas un geste à faire. Je tiens à le dire haut et fort parce que cela a été vu par deux-trois milliards de téléspectateurs et des millions et des millions d'enfants qui ont regardé cela."
"Forcément auprès d'eux, je m'en excuse, a ajouté Zidane qui a pris sa retraite à l'issue de la rencontre perdue par la France (1-1, 5-3 t.a.b). Et aussi aux personnes et aux éducateurs qui sont là pour éduquer ces enfants et leur montrer les choses à faire et à ne pas faire."
Interrogé sur la teneur exacte des propos de Materazzi, Zidane a indiqué que "c'étaient des choses très personnelles, cela touche à la maman, à la soeur. Il dit des mots, des mots qui sont très durs et il les répète plusieurs fois. Vous les écoutez une fois, vous essayez de partir. C'est ce que je fais parce que je m'en vais en fait. Vous écoutez deux fois, et puis la troisième fois..."
La question de savoir si les insultes étaient à caractère raciste ne lui a pas été posée.
Le joueur, qui a pris sa retraite à l'issue du Mondial-2006, a toutefois indiqué "ne pas regretter" le coup de tête qui a provoqué son expulsion à la 110e minute de la rencontre.
"Je ne peux pas regretter mon geste car cela voudrait dire qu'il avait raison de dire tout cela, a-t-il expliqué. Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas dire cela. Et non, il n'a pas raison de dire ce qu'il a dit."
Pas de friction avec Domenech
Zidane a de plus affirmé qu'il n'y avait "jamais eu de fossé" entre le sélectionneur Raymond Domenech et lui, contrairement à ce qu'avaient assuré des médias au début du Mondial-2006.
"Il n'y a jamais eu de fossé entre lui et moi. Tout a été clair dès le départ", a dit Zidane, à l'occasion d'un entretien diffusé en léger différé sur la chaîne cryptée.
"Il s'est dit que je n'appelais pas l'entraîneur de la même façon que les autres entraîneurs. C'était un faux débat à chaque fois, a-t-il déclaré. J'ai toujours respecté tout le monde et encore plus mes entraîneurs. Le problème, c'est qu'on a envie de me faire dire des choses qui ne sont pas de moi. Si j'avais quelque chose à dire, je l'aurais dit à lui et c'est ce que j'ai fait à plusieurs reprises."
Interrogé sur le regard glacial lancé au sélectionneur français lors de sa sortie à la fin de France - Corée du Sud et largement commenté dans la presse, Zidane a expliqué: "Ce regard-là, quand je sors, je suis très déçu. On a fait 0-0 contre Suisse, 1-1 contre Corée du Sud, je sors à la 90e minute... Qu'est-ce que vous croyez? Que je vais faire un grand sourire et taper dans la main de tout le monde ? Non, parce que je suis quelqu'un qui est entier, qui montre ses émotions. Je me suis expliqué avec l'entraîneur de suite après, il n'y a eu aucun souci de ce côté-là."
"Je m'en excuse auprès des enfants qui ont regardé cela, a déclaré le meneur de jeu français au cours d'un entretien accordé à la chaîne cryptée et retransmise en léger différé. Mon geste n'est pas pardonnable (...). Bien sûr que ce n'est pas un geste à faire. Je tiens à le dire haut et fort parce que cela a été vu par deux-trois milliards de téléspectateurs et des millions et des millions d'enfants qui ont regardé cela."
"Forcément auprès d'eux, je m'en excuse, a ajouté Zidane qui a pris sa retraite à l'issue de la rencontre perdue par la France (1-1, 5-3 t.a.b). Et aussi aux personnes et aux éducateurs qui sont là pour éduquer ces enfants et leur montrer les choses à faire et à ne pas faire."
Interrogé sur la teneur exacte des propos de Materazzi, Zidane a indiqué que "c'étaient des choses très personnelles, cela touche à la maman, à la soeur. Il dit des mots, des mots qui sont très durs et il les répète plusieurs fois. Vous les écoutez une fois, vous essayez de partir. C'est ce que je fais parce que je m'en vais en fait. Vous écoutez deux fois, et puis la troisième fois..."
La question de savoir si les insultes étaient à caractère raciste ne lui a pas été posée.
Le joueur, qui a pris sa retraite à l'issue du Mondial-2006, a toutefois indiqué "ne pas regretter" le coup de tête qui a provoqué son expulsion à la 110e minute de la rencontre.
"Je ne peux pas regretter mon geste car cela voudrait dire qu'il avait raison de dire tout cela, a-t-il expliqué. Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas dire cela. Et non, il n'a pas raison de dire ce qu'il a dit."
Pas de friction avec Domenech
Zidane a de plus affirmé qu'il n'y avait "jamais eu de fossé" entre le sélectionneur Raymond Domenech et lui, contrairement à ce qu'avaient assuré des médias au début du Mondial-2006.
"Il n'y a jamais eu de fossé entre lui et moi. Tout a été clair dès le départ", a dit Zidane, à l'occasion d'un entretien diffusé en léger différé sur la chaîne cryptée.
"Il s'est dit que je n'appelais pas l'entraîneur de la même façon que les autres entraîneurs. C'était un faux débat à chaque fois, a-t-il déclaré. J'ai toujours respecté tout le monde et encore plus mes entraîneurs. Le problème, c'est qu'on a envie de me faire dire des choses qui ne sont pas de moi. Si j'avais quelque chose à dire, je l'aurais dit à lui et c'est ce que j'ai fait à plusieurs reprises."
Interrogé sur le regard glacial lancé au sélectionneur français lors de sa sortie à la fin de France - Corée du Sud et largement commenté dans la presse, Zidane a expliqué: "Ce regard-là, quand je sors, je suis très déçu. On a fait 0-0 contre Suisse, 1-1 contre Corée du Sud, je sors à la 90e minute... Qu'est-ce que vous croyez? Que je vais faire un grand sourire et taper dans la main de tout le monde ? Non, parce que je suis quelqu'un qui est entier, qui montre ses émotions. Je me suis expliqué avec l'entraîneur de suite après, il n'y a eu aucun souci de ce côté-là."