Agitation fébrile avant le Vendée Globe
Sports divers samedi, 10 nov. 2012. 08:29 dimanche, 15 déc. 2024. 13:47
LES-SABLES-D'OLONNE (France) - L'agitation fébrile des grands jours régnait samedi aux premières heures de la matinée sur le ponton des Sables-d'Olonne (ouest), quelques heures avant le départ des 20 skippers du 7e Vendée Globe, la course autour du monde en solitaire et sans escale.
Dès le milieu de la nuit, des milliers de spectateurs avaient parcouru à pied ou à vélo les petites rues des Sables-d'Olonne pour occuper, sur le rivage et les quais, les meilleures places pour voir sortir les bateaux, un moment toujours chargé d'une immense émotion.
Au ponton, un plongeur s'est mis à l'eau à 6 h 45 GMT à l'arrière de Virbac-Paprec 3, le voilier de Jean-Pierre Dick, pour une ultime vérification des appendices (quille, dérives, safrans).
À 7 h GMT, aucun skipper n'était encore arrivé mais sur chaque bateau des équipiers débarquaient les derniers équipements et matériels non indispensables. Les moteurs de quelques bateaux tournaient au ralenti pour fournir l'énergie nécessaire aux derniers réglages. Puis, d'ici le départ, les arbres d'hélice seront plombés afin de ne plus pouvoir servir à la propulsion des bateaux.
Sur le voilier de Louis Burton (Bureau Vallée), un équipier donnait un dernier coup de faubert (balai brosse) dans le cockpit.
À bord de Gamesa, le bateau du Britannique Mike Golding, un équipier était juché sur la bôme et fixait la tétière (haut de la grand voile) à une drisse.
À la hauteur de Cheminées Poujoulat, le bateau du Suisse Bernard Stamm, quelques-uns de ses compatriotes étaient rassemblés, attendant l'arrivée de leur champion.
Stamm doit être le premier à quitter le ponton, théoriquement à 8 h 30 GMT. Les organisateurs devraient toutefois effectuer quelques relevés de sonde vers 9 h 15 pour s'assurer qu'il y a assez d'eau dans le chenal pour laisser sortir les grands monocoques (18,28 m), dont la quille plonge à 4,50 m sous la flottaison.
Vendredi lors du dernier briefing avec la direction de la course, plusieurs skippers ont demandé ─ sans l'obtenir ─ que le départ du ponton soit retardé de 8 h 30 GMT à 9 h ou 9 h 10 GMT, pour être sûrs que la marée soit assez haute pour ne pas mettre en danger leur navire.
Dans le doute, le départ du ponton ─ mais pas celui de la course elle-même, à 13 h 02 ─ pourrait cependant être retardé « de quelques minutes », selon les organisateurs.
Quelques bateaux de spectateurs sortaient eux de la marina pour se positionner dans les emplacements autorisés à proximité de la zone de départ. Les embarcations pneumatiques de la sécurité quittaient également le port les unes derrière les autres. Elles assureront la police du plan d'eau pour éviter des collisions.
Dès le milieu de la nuit, des milliers de spectateurs avaient parcouru à pied ou à vélo les petites rues des Sables-d'Olonne pour occuper, sur le rivage et les quais, les meilleures places pour voir sortir les bateaux, un moment toujours chargé d'une immense émotion.
Au ponton, un plongeur s'est mis à l'eau à 6 h 45 GMT à l'arrière de Virbac-Paprec 3, le voilier de Jean-Pierre Dick, pour une ultime vérification des appendices (quille, dérives, safrans).
À 7 h GMT, aucun skipper n'était encore arrivé mais sur chaque bateau des équipiers débarquaient les derniers équipements et matériels non indispensables. Les moteurs de quelques bateaux tournaient au ralenti pour fournir l'énergie nécessaire aux derniers réglages. Puis, d'ici le départ, les arbres d'hélice seront plombés afin de ne plus pouvoir servir à la propulsion des bateaux.
Sur le voilier de Louis Burton (Bureau Vallée), un équipier donnait un dernier coup de faubert (balai brosse) dans le cockpit.
À bord de Gamesa, le bateau du Britannique Mike Golding, un équipier était juché sur la bôme et fixait la tétière (haut de la grand voile) à une drisse.
À la hauteur de Cheminées Poujoulat, le bateau du Suisse Bernard Stamm, quelques-uns de ses compatriotes étaient rassemblés, attendant l'arrivée de leur champion.
Stamm doit être le premier à quitter le ponton, théoriquement à 8 h 30 GMT. Les organisateurs devraient toutefois effectuer quelques relevés de sonde vers 9 h 15 pour s'assurer qu'il y a assez d'eau dans le chenal pour laisser sortir les grands monocoques (18,28 m), dont la quille plonge à 4,50 m sous la flottaison.
Vendredi lors du dernier briefing avec la direction de la course, plusieurs skippers ont demandé ─ sans l'obtenir ─ que le départ du ponton soit retardé de 8 h 30 GMT à 9 h ou 9 h 10 GMT, pour être sûrs que la marée soit assez haute pour ne pas mettre en danger leur navire.
Dans le doute, le départ du ponton ─ mais pas celui de la course elle-même, à 13 h 02 ─ pourrait cependant être retardé « de quelques minutes », selon les organisateurs.
Quelques bateaux de spectateurs sortaient eux de la marina pour se positionner dans les emplacements autorisés à proximité de la zone de départ. Les embarcations pneumatiques de la sécurité quittaient également le port les unes derrière les autres. Elles assureront la police du plan d'eau pour éviter des collisions.