Alinghi reste la référence
Sports divers jeudi, 18 mai 2006. 10:17 samedi, 14 déc. 2024. 05:36
VALENCE (AFP) - Le détenteur suisse de la Coupe de l'America à la voile, Alinghi, même sans son nouveau bateau, tient la dragée haute à ses trois principaux rivaux, à l'occasion des pré-régates de la Coupe Louis-Vuitton qui se poursuit à Valence.
L'apparition en compétition des nouveaux bateaux de Emirates Team New Zealand, BMW Oracle (USA) et Luna Rossa (ITA), les trois plus dangereux adversaires d'Alinghi, constituait l'attraction N.1 de l'acte X, conclu mardi sur une victoire américaine.
Conformément à la longue tradition de bluff et d'"intox", aussi vieille que l'épreuve elle-même créée en 1851, le mystère planait, et plane encore sur les appendices de la coque du voilier américain. Mais bien que victorieux, USA-87 n'a pas creusé d'écarts significatifs et s'est surtout incliné face aux Suisses.
"Alinghi est toujours la référence", estime Vasco Vascotto, le skippeur de Mascalzone Latino (ITA) pour qui "cela veut dire que les trois gros challengeurs ont grillé un nouveau bateau uniquement pour revenir au niveau d'Alinghi. C'est une bonne nouvelle pour les petites équipes qui ne vont construire qu'un nouveau bateau".
Pour Chris Dickson, le skippeur de BMW Oracle, "Alinghi possède toujours un bon bateau. Nous savons depuis trois ans que ce sera l'équipe à battre".
Trois hommes pour une barre
"Certes nous avons perdu face aux Kiwis et à Luna Rossa, mais nous ne sommes pas à la rue par rapport aux nouveaux bateaux", confie Yves Detrey, équipier sur SUI-75.
Pour Luc Dubois, chargé chez Alinghi de l'analyse des performances, "le faible écart entre anciens et nouveaux bateaux peut se comprendre, car il faut un certain temps pour tirer le meilleur d'un nouveau bateau. Or les trois nouveaux voiliers ont été lancés très récemment".
"De plus, dans les petits airs qui règnent actuellement sur la compétition (6 à 10 noeuds de vent), la performance du bateau est moins cruciale que dans la brise", avance Dubois, présent depuis 2001 au sein du syndicat suisse.
En attendant de s'entraîner sur leur nouvelle monture SUI-91, qui sera baptisé dimanche et avant de disposer de leur 2e bateau "à la fin de l'année", les hommes d'Ernesto Bertarelli vont poursuivre une autre compétition. Celle qui sévit en interne pour la désignation de l'équipe type qui défendra en juin 2007 l'aiguière d'argent conquise en 2003 à Auckland face aux Kiwis.
Nul ne sait encore notamment qui de l'Allemand Jochen Schuemann, 51 ans, de l'Américain Ed Baird, 48 ans ou du ressortissant des Iles Vierges Peter Holmberg, 45 ans, qui tiendra la barre du bateau suisse.
Après Baird pendant l'acte X, c'est Schueman qui devrait barrer durant l'acte XI, couru en flotte, de vendredi à dimanche. Holmberg devrait prendre la suite en juin pour l'acte XII.
L'apparition en compétition des nouveaux bateaux de Emirates Team New Zealand, BMW Oracle (USA) et Luna Rossa (ITA), les trois plus dangereux adversaires d'Alinghi, constituait l'attraction N.1 de l'acte X, conclu mardi sur une victoire américaine.
Conformément à la longue tradition de bluff et d'"intox", aussi vieille que l'épreuve elle-même créée en 1851, le mystère planait, et plane encore sur les appendices de la coque du voilier américain. Mais bien que victorieux, USA-87 n'a pas creusé d'écarts significatifs et s'est surtout incliné face aux Suisses.
"Alinghi est toujours la référence", estime Vasco Vascotto, le skippeur de Mascalzone Latino (ITA) pour qui "cela veut dire que les trois gros challengeurs ont grillé un nouveau bateau uniquement pour revenir au niveau d'Alinghi. C'est une bonne nouvelle pour les petites équipes qui ne vont construire qu'un nouveau bateau".
Pour Chris Dickson, le skippeur de BMW Oracle, "Alinghi possède toujours un bon bateau. Nous savons depuis trois ans que ce sera l'équipe à battre".
Trois hommes pour une barre
"Certes nous avons perdu face aux Kiwis et à Luna Rossa, mais nous ne sommes pas à la rue par rapport aux nouveaux bateaux", confie Yves Detrey, équipier sur SUI-75.
Pour Luc Dubois, chargé chez Alinghi de l'analyse des performances, "le faible écart entre anciens et nouveaux bateaux peut se comprendre, car il faut un certain temps pour tirer le meilleur d'un nouveau bateau. Or les trois nouveaux voiliers ont été lancés très récemment".
"De plus, dans les petits airs qui règnent actuellement sur la compétition (6 à 10 noeuds de vent), la performance du bateau est moins cruciale que dans la brise", avance Dubois, présent depuis 2001 au sein du syndicat suisse.
En attendant de s'entraîner sur leur nouvelle monture SUI-91, qui sera baptisé dimanche et avant de disposer de leur 2e bateau "à la fin de l'année", les hommes d'Ernesto Bertarelli vont poursuivre une autre compétition. Celle qui sévit en interne pour la désignation de l'équipe type qui défendra en juin 2007 l'aiguière d'argent conquise en 2003 à Auckland face aux Kiwis.
Nul ne sait encore notamment qui de l'Allemand Jochen Schuemann, 51 ans, de l'Américain Ed Baird, 48 ans ou du ressortissant des Iles Vierges Peter Holmberg, 45 ans, qui tiendra la barre du bateau suisse.
Après Baird pendant l'acte X, c'est Schueman qui devrait barrer durant l'acte XI, couru en flotte, de vendredi à dimanche. Holmberg devrait prendre la suite en juin pour l'acte XII.