Aurélie Rivard, qui a remporté cinq médailles et amélioré deux records du monde l'été dernier aux Jeux paralympiques de Tokyo, a écrit une page d'histoire en méritant son cinquième titre de paranageuse de l'année de Natation Canada.

L'ancienne vedette de l'équipe nationale Valérie Grand'Maison avait mérité cet honneur à quatre reprises de 2006 et 2013.

Rivard, âgée de 25 ans et originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, a rapporté deux médailles d'or, une d'argent et deux de bronze de Tokyo, en plus d'abaisser ses propres records du monde aux 100 et 400 m nage libre S10.

«Je n’avais jamais pensé à ça. Ça me touche, a mentionné Rivard, qui avait précédemment décroché le prix Big Splash en 2014, 2015, 2016 et 2019. Quand je repense à la petite fille que j'étais lorsque j'ai commencé, jamais je n'aurais pensé mériter cette reconnaissance.»

Ses troisièmes Jeux paralympiques n'avaient pourtant pas commencé comme prévu.

Lors de la première journée des compétitions de natation au Centre aquatique de Tokyo, elle s'est classée troisième de la finale du 50 m nage libre. Une médaille pour entamer les Jeux aurait été considérée comme un excellent début par une majorité d’athlètes, mais Rivard était la championne en titre de Rio 2016 dans cette épreuve.

La déception a été de courte durée.

Trois jours plus tard, à son épreuve suivante, Rivard a fracassé le record du monde du 100 m libre deux fois, ce qui lui a permis de défendre sa couronne paralympique. Quatre jours après ce triomphe, elle a aussi défendu avec succès son titre paralympique au 400 m libre, abaissant à nouveau sa propre marque mondiale.

Rivard tentera de reprendre sa place au sein d’Équipe Canada aux Essais canadiens de natation qui auront lieu du 5 au 10 avril à Victoria. La prochaine grande compétition sur le calendrier international de paranatation est les championnats du monde en juin au Portugal, où elle cherchera à ajouter à sa remarquable récolte de 14 médailles en carrière à cet événement.