Hier soir, après un excellent souper, arrosé d’une bonne bouteille de rouge, mon épouse et moi avons regardé la première de la télé rivalité Montréal/Québec. D’abord, une précision, je suis de la grande ville et ma tendre moitié est du village situé à l’autre bout de l’autoroute 20. Déjà, après quelques lignes d’écrites, je sens que la rivalité va s’installer dans le foyer conjugal.

Ma femme aime Michel Bergeron et elle l’adorait lorsqu’il dirigeait les Nordiques. J’aime Michel aussi, mais lorsqu’il menait les Bleus de Québec, il n’était pas dans mon fan club. Il le sait et Michel vit très bien avec ça. Même Ménick, son grand chum prenait pour Michel mais son cœur a toujours été Bleu Blanc et Rouge.

Guy Carbonneau dirigera l’équipe montréalaise comme il a mené le Canadien à la Coupe Stanley. C’était déjà dans une autre époque, celle des derniers vestiges de la Sainte Flanelle. Il ne fera aucun prisonnier. L’objectif est de gagner, surtout après les commentaires du maire, Régis Labeaume qui a déclaré qu’il allait être baveux tout au long de la série. Hier, Gérald Tremblay ne pouvait être présent parce que dans une grande ville, il faut aussi s’occuper des autres et Gérald devait rencontrer des dirigeants d’Haïti. Lors d’une catastrophe comme ce fut le cas en Haïti, on fait appel à la métropole et pas au village.

J’ai bien apprécié la première télé, mais soyons honnête, il y avait quelques longueurs. Cela dit, les pions sont maintenant en place.

Le gardien de Québec, Julien Walsh s’est démarqué lors des tirs de barrage. On peut dire que pour la première fois, il y aura un bon gardien chez les Bleus.

Batlam, Biz et Chafiik ont une magnifique chanson. Comme le dit Loco Locass; « Au hockey on s’prend contre n’importe qui, mais j’tavertis :Ça barde le long des bandes à l’aréna Bardy. »

Mon épouse patinait à l’aréna Bardy. Elle y faisait du patinage artistique. Nous à Montréal, on joue au hockey. Tenez-vous bien les Bleus, l’enfer est rouge comme la couleur de nos chandails.

Stéphane Langdeau

P.S.; Il faut prendre ce texte au second degré, bien sûr.