Jamais dans l’histoire de l’olympisme télévisé avait-on vu autant de sports présentés au petit écran. Le consortium médiatique a réussi une mission au-delà des attentes et au-delà des espérances de tous les Canadiens. Partout, les cotes d’écoute ont été à la hausse alors que les deux tiers de la population au pays ont vu le but marqué par Sidney Crosby face à la formation américaine en grande finale du hockey masculin.

Pour chaque épreuve, le consortium a enregistré des records d’écoute et nos dirigeants peuvent dire mission accomplie.

Avec un aussi vaste auditoire, RDS est entré dans la cour des grands diffuseurs. Notre mission n’était pas de présenter des reportages socio-politico-culturel mais du sport et à ce chapitre, aucun autre réseau dans l’histoire n’a accompli un aussi important fait d’armes.

RDS avait l’expertise et la volonté d’assurer une couverture complète des Jeux et n’en déplaise aux critiques, le consortium médiatique a réussi ce tour de force.

Certains médias ont émis des critiques, certaines justifiées et d’autres carrément insensées. La mémoire est une faculté qui oublie et avant de porter un jugement définitif sur la qualité du travail effectué par les membres du consortium, il faudrait se rappeler du passé et de la couverture faite lors d’autres Jeux par nos concurrents.

Bien sûr, rien n’est parfait et nous aussi à RDS avons commis des erreurs que nous regrettons. Cependant, rien n’excuse les critiques émises lors de l’émission « C’est juste de la TV » à ARTV. Dans l’émission du 26 février, l’animateur et ses panélistes, tous payés par Radio-Canada s’interrogeaient sur la pertinence de présenter les Jeux à RDS alors que la Société d’État détenait seule, la grande expertise. Voilà une analyse très partiale, surtout lorsque ARTV appartient à 60% à Radio-Canada et que ses bureaux sont dans l’édifice même de la Société d’État.

Ce panel a bafoué le travail de RDS, dénigré ses artisans en disant qu’ils manquaient d’expérience et livré de fausses informations à son public. C’était le summum de l’amateurisme de panélistes peu informés. Vaudrait mieux vous intéresser davantage au socio-politico-culturel et à Radio-Canada, votre cueillette d’informations sera plus simple.

Stéphane Langdeau