Coupe de l'America: trois arrivent, deux manquent
Sports divers vendredi, 29 avr. 2005. 14:19 jeudi, 12 déc. 2024. 05:39
VALENCE (AFP) - Onze syndicats représentants neuf pays, dont trois nouvelles nations, l'Allemagne, l'Afrique du Sud et la Chine, se battront pour défier le Suisse Alinghi et lui arracher Coupe de l'America sur le plan d'eau de Valence (Espagne) en 2007, pour la 32e édition de l'épreuve.
En revanche, il y aura deux grandes absentes : l'Australie, première à avoir arraché l'Aiguière d'Argent aux Etats-Unis (1983), et la Grande-Bretagne, qui avait créé cette compétition hors normes à la suite d'une cuisante défaite lors d'une course autour de l'île de Wight en 1851, en présence de la Reine Victoria et en prélude à l'Exposition universelle de Londres.
L'Allemagne avait déjà un projet bien avancé en 2002, avec Illbruck, pour l'édition prévue en Nouvelle-Zélande. La base avait été construite mais le financement n'avait pas suivi. La fin de cette tentative avait fait le bonheur du syndicat français Le Défi-Areva, qui avait récupéré la base des Allemands à Auckland.
Le United Internet Team Germany (ex-Fresh Seventeen), accepté vendredi comme 10e "challenger", émane du Deutsche Challenger Yacht Club (DCYC), basé à Munich. Il sera dirigé sur l'eau par le Danois Jesper Bank, double champion olympique et ancien skipper de Victory Challenge lors de la campagne 2002/2003. Le Défi, qui n'a pas trouvé assez de financements en France, est passé sous pavillon chinois. Le dossier de Team China, qui sera basé à Quingdao, base nautique des futurs jeux Olympiques de Pékin en 2008, est arrivé dans les temps à Genève. Il sera bientôt officialisé comme le 11e challenger.
Trois syndicats italiens
La France sera quand même présente avec un nouveau syndicat pluriculturel, K-Challenge, dirigé par le Franco-Allemand Stéphane Kandler, l'Américaine Dawn Riley et le Français Thierry Peponnet.
Troisième grande nouveauté, l'Afrique du Sud, dont le syndicat a été baptisé Shosholoza, en hommage à un chant des mineurs de fond au temps de l'apartheid, lors des grèves dans les mines de diamant. Le yachting n'est pas vraiment un sport de Noirs en Afrique du Sud, mais ce choix est un symbole très fort pour le peuple sud-africain.
Du côté des valeurs sûres, le syndicat américain BMW-Oracle sera encore financé par le magnat de l'informatique Larry Elisson, grand rival de Bill Gates. Battu par Alinghi en finale de la dernière Coupe Louis-Vuitton, il était peut-être supérieur lui aussi à Team New Zealand, battu ensuite par les Suisses à Auckland en 2003, et logiquement de retour pour 2007.
L'Italie impressionne déjà par le nombre de syndicats, trois à la clôture des inscriptions vendredi à Genève: +39 Challenge, Luna Rossa et Team Capitalia. Il y aura aussi l'Espagne (El Reto) et la Suède (Victory Challenge) pour l'édition la plus internationale en 154 ans d'histoire.
Tous ces syndicats s'expliqueront dès le 16 juin à Valence, pour la reprise des régates préliminaires baptisées Louis-Vuitton Acte 4, puis 5. D'ici là, le réglement sportif de l'épreuve sera définitivement connu. Il était difficile à établir tant que le nombre de syndicats n'était pas finalisé.
En revanche, il y aura deux grandes absentes : l'Australie, première à avoir arraché l'Aiguière d'Argent aux Etats-Unis (1983), et la Grande-Bretagne, qui avait créé cette compétition hors normes à la suite d'une cuisante défaite lors d'une course autour de l'île de Wight en 1851, en présence de la Reine Victoria et en prélude à l'Exposition universelle de Londres.
L'Allemagne avait déjà un projet bien avancé en 2002, avec Illbruck, pour l'édition prévue en Nouvelle-Zélande. La base avait été construite mais le financement n'avait pas suivi. La fin de cette tentative avait fait le bonheur du syndicat français Le Défi-Areva, qui avait récupéré la base des Allemands à Auckland.
Le United Internet Team Germany (ex-Fresh Seventeen), accepté vendredi comme 10e "challenger", émane du Deutsche Challenger Yacht Club (DCYC), basé à Munich. Il sera dirigé sur l'eau par le Danois Jesper Bank, double champion olympique et ancien skipper de Victory Challenge lors de la campagne 2002/2003. Le Défi, qui n'a pas trouvé assez de financements en France, est passé sous pavillon chinois. Le dossier de Team China, qui sera basé à Quingdao, base nautique des futurs jeux Olympiques de Pékin en 2008, est arrivé dans les temps à Genève. Il sera bientôt officialisé comme le 11e challenger.
Trois syndicats italiens
La France sera quand même présente avec un nouveau syndicat pluriculturel, K-Challenge, dirigé par le Franco-Allemand Stéphane Kandler, l'Américaine Dawn Riley et le Français Thierry Peponnet.
Troisième grande nouveauté, l'Afrique du Sud, dont le syndicat a été baptisé Shosholoza, en hommage à un chant des mineurs de fond au temps de l'apartheid, lors des grèves dans les mines de diamant. Le yachting n'est pas vraiment un sport de Noirs en Afrique du Sud, mais ce choix est un symbole très fort pour le peuple sud-africain.
Du côté des valeurs sûres, le syndicat américain BMW-Oracle sera encore financé par le magnat de l'informatique Larry Elisson, grand rival de Bill Gates. Battu par Alinghi en finale de la dernière Coupe Louis-Vuitton, il était peut-être supérieur lui aussi à Team New Zealand, battu ensuite par les Suisses à Auckland en 2003, et logiquement de retour pour 2007.
L'Italie impressionne déjà par le nombre de syndicats, trois à la clôture des inscriptions vendredi à Genève: +39 Challenge, Luna Rossa et Team Capitalia. Il y aura aussi l'Espagne (El Reto) et la Suède (Victory Challenge) pour l'édition la plus internationale en 154 ans d'histoire.
Tous ces syndicats s'expliqueront dès le 16 juin à Valence, pour la reprise des régates préliminaires baptisées Louis-Vuitton Acte 4, puis 5. D'ici là, le réglement sportif de l'épreuve sera définitivement connu. Il était difficile à établir tant que le nombre de syndicats n'était pas finalisé.