De Kersauson déplore une météo "surréaliste"
Sports divers samedi, 15 mars 2003. 19:43 samedi, 14 déc. 2024. 23:57
RENNES (AFP) - Olivier de Kersauson, à bord de Geronimo, a qualifié samedi de "totalement surréaliste" le "cauchemar météorologique" qui a anéanti dès vendredi ses chances de battre le record du Trophée Jules-Verne (tour du monde à la voile en équipage).
A 15 heures (GMT), le trimaran se trouvait à 683 milles de Brest après avoir parcouru seulement 180 milles sur les dernières 24 heures, avec une vitesse moyenne insignifiante de 7,5 noeuds.
"C'est une situation qui n'existe que dans les cauchemars météorologiques. Même si l'on avait eu trois jours d'avance, comme ce fut le cas à un moment donné, arrivé aux Açores, on les aurait perdus de la même façon", déplore le navigateur, cité par son service de presse.
"Le phénomène est vraiment énorme, d'une ampleur colossale, totalement surréaliste: en juillet ou en août, oui, mais en mars, c'est vraiment incroyable", poursuit l'ancien second d'Eric Tabarly.
"L'Amiral" et ses dix hommes d'équipage étaient partis avec 60 jours de nourriture. A leur 63e jour de mer, l'alimentation commence à faire défaut. "Il n'y a plus grand-chose à bouffer, cependant, il nous reste les rations de survie. Ce n'est pas terrible, mais il y a pire", commente le skipper.
Olivier de Kersauson devait franchir la ligne d'arrivée virtuelle au large d'Ouessant dimanche avant 12 h 36 min et 33 sec (heure française) pour battre le record de Bruno Peyron sur Orange (64 j 8 h 37 min 24 sec en mai 2002). Geronimo est maintenant attendu lundi ou mardi à Brest.
A 15 heures (GMT), le trimaran se trouvait à 683 milles de Brest après avoir parcouru seulement 180 milles sur les dernières 24 heures, avec une vitesse moyenne insignifiante de 7,5 noeuds.
"C'est une situation qui n'existe que dans les cauchemars météorologiques. Même si l'on avait eu trois jours d'avance, comme ce fut le cas à un moment donné, arrivé aux Açores, on les aurait perdus de la même façon", déplore le navigateur, cité par son service de presse.
"Le phénomène est vraiment énorme, d'une ampleur colossale, totalement surréaliste: en juillet ou en août, oui, mais en mars, c'est vraiment incroyable", poursuit l'ancien second d'Eric Tabarly.
"L'Amiral" et ses dix hommes d'équipage étaient partis avec 60 jours de nourriture. A leur 63e jour de mer, l'alimentation commence à faire défaut. "Il n'y a plus grand-chose à bouffer, cependant, il nous reste les rations de survie. Ce n'est pas terrible, mais il y a pire", commente le skipper.
Olivier de Kersauson devait franchir la ligne d'arrivée virtuelle au large d'Ouessant dimanche avant 12 h 36 min et 33 sec (heure française) pour battre le record de Bruno Peyron sur Orange (64 j 8 h 37 min 24 sec en mai 2002). Geronimo est maintenant attendu lundi ou mardi à Brest.