Dekker autorisée à rester chez papa
Sports divers mercredi, 23 déc. 2009. 14:25 dimanche, 15 déc. 2024. 06:41
LA HAYE - La jeune navigatrice néerlandaise Laura Dekker, 14 ans, a été autorisée mercredi par le tribunal pour enfants d'Utrecht à rester vivre chez son père malgré son escapade aux Antilles néerlandaises.
Les juges ont rejeté la demande des services de protection de l'enfance, sous la surveillance desquels Laura Dekker est placée, qui réclamaient que la garde de l'adolescente soit retirée à son père, avec lequel elle vit près d'Utrecht.
Dirk Dekker soutient le projet de sa fille qui veut partir pour un tour du monde à la voile en solitaire et devenir ainsi la plus jeune navigatrice à réaliser cet exploit.
Laura Dekker, dont le projet de voyage avait été, le 30 octobre, suspendu jusqu'au 1er juillet 2010 par la justice néerlandaise qui estimait insuffisantes les garanties pour sa sécurité, avait été portée disparue vendredi.
Elle était partie seule jeudi pour les Antilles néerlandaises en avion au départ de Paris. "Elle allait acheter un bateau, qui devait encore être remis en état, et devait ensuite partir naviguer", a expliqué mercredi son avocat Peter de Lange, cité par l'agence de presse néerlandaise ANP.
"Laura est partie car les services de protection de l'enfance menaçaient de l'enlever à la garde de son père", a expliqué de son côté à l'AFP sa porte-parole Mariska Woertman. "Elle avait commencé à sécher les cours car elle n'en pouvait plus de devoir sans cesse rendre des comptes" à ces services.
L'adolescente avait été reconnue dimanche par une habitante de l'île de Saint-Martin, qui avait donné l'alerte. Elle était revenue mardi matin aux Pays-Bas, accompagnée par un gendarme néerlandais.
C'est en raison de cette fugue que les services de protection de l'enfance ont demandé aux juges de retirer la garde de Laura à son père, a précisé à l'AFP un porte-parole du tribunal d'Utrecht, Paul van Dalen.
Pour ces services, "l'adolescente ne va pas bien et son père ne prend pas suffisamment ses responsabilités par rapport à cela", a souligné le tribunal dans son communiqué.
Il a rappelé avoir ordonné que des mesures destinées à améliorer la sécurité du périple de la jeune fille, qui aurait dû débuter en septembre, devaient être mises en oeuvre avant un éventuel départ.
"Les services de protection de l'enfance et le père n'ont pas réussi à travailler ensemble à ces mesures, aussi Laura est-elle entrée dans une spirale descendante", a estimé le tribunal, selon lequel un accord entre le père et ces services a été conclu à l'audience.
Le 30 octobre, le tribunal d'Utrecht avait suspendu le projet de Laura Dekker. Il avait prolongé une mesure éducative prise le 28 août stipulant que ses parents ne pouvaient prendre de décisions la concernant sans l'aval des services de protection de l'enfance, qui s'opposent à son départ en mer.
Les juges ont rejeté la demande des services de protection de l'enfance, sous la surveillance desquels Laura Dekker est placée, qui réclamaient que la garde de l'adolescente soit retirée à son père, avec lequel elle vit près d'Utrecht.
Dirk Dekker soutient le projet de sa fille qui veut partir pour un tour du monde à la voile en solitaire et devenir ainsi la plus jeune navigatrice à réaliser cet exploit.
Laura Dekker, dont le projet de voyage avait été, le 30 octobre, suspendu jusqu'au 1er juillet 2010 par la justice néerlandaise qui estimait insuffisantes les garanties pour sa sécurité, avait été portée disparue vendredi.
Elle était partie seule jeudi pour les Antilles néerlandaises en avion au départ de Paris. "Elle allait acheter un bateau, qui devait encore être remis en état, et devait ensuite partir naviguer", a expliqué mercredi son avocat Peter de Lange, cité par l'agence de presse néerlandaise ANP.
"Laura est partie car les services de protection de l'enfance menaçaient de l'enlever à la garde de son père", a expliqué de son côté à l'AFP sa porte-parole Mariska Woertman. "Elle avait commencé à sécher les cours car elle n'en pouvait plus de devoir sans cesse rendre des comptes" à ces services.
L'adolescente avait été reconnue dimanche par une habitante de l'île de Saint-Martin, qui avait donné l'alerte. Elle était revenue mardi matin aux Pays-Bas, accompagnée par un gendarme néerlandais.
C'est en raison de cette fugue que les services de protection de l'enfance ont demandé aux juges de retirer la garde de Laura à son père, a précisé à l'AFP un porte-parole du tribunal d'Utrecht, Paul van Dalen.
Pour ces services, "l'adolescente ne va pas bien et son père ne prend pas suffisamment ses responsabilités par rapport à cela", a souligné le tribunal dans son communiqué.
Il a rappelé avoir ordonné que des mesures destinées à améliorer la sécurité du périple de la jeune fille, qui aurait dû débuter en septembre, devaient être mises en oeuvre avant un éventuel départ.
"Les services de protection de l'enfance et le père n'ont pas réussi à travailler ensemble à ces mesures, aussi Laura est-elle entrée dans une spirale descendante", a estimé le tribunal, selon lequel un accord entre le père et ces services a été conclu à l'audience.
Le 30 octobre, le tribunal d'Utrecht avait suspendu le projet de Laura Dekker. Il avait prolongé une mesure éducative prise le 28 août stipulant que ses parents ne pouvaient prendre de décisions la concernant sans l'aval des services de protection de l'enfance, qui s'opposent à son départ en mer.