Après les prédictions, enfin, la vraie saison est sur le point de commencer.

Le Canadien disputera ses cinq premiers matchs sur les patinoires adverses et fera assurément face à l‘adversité. Peut-être qu‘alors, l‘organisation, Bob Gainey, en tête pourra nommer son capitaine, le 28e de l‘histoire de la concession.

Mais avant de nommer le dit capitaine, faudrait voir une équipe en forme, n‘est-ce pas ?

J‘ai été surpris de lire hier que le CH n‘est “PAS ASSEZ“ en forme. Ce n‘est pas moi qui l‘affirme, mais plutôt, Jacques Martin et son nouveau “gourou” de l‘entraînement, Lorne Goldenberg, le successeur de Scott Levingston, parti relever de nouveaux défis.

Une telle déclaration du nouvel entraîneur-chef est une gifle au personnel de l‘an dernier. Qu‘il est raison ou tort, peu importe. L‘an dernier, Bob Gainey était directeur général et à la fin de la saison, entraîneur-chef. Comment a-t-il encaissé cette déclaration croyez-vous ?

Dans le hockey moderne, certains diront après la Série du Siècle de 1972, les hockeyeurs nord-américains ont commencé à comprendre que l‘entraînement devait se faire douze mois par année.

Je crois que nos joueurs, toutes de petites PME sur deux pattes, maintiennent un niveau adéquat de forme physique durant l‘entre saison. Le retard serait trop difficile à rattraper en quelques semaines avant d‘entamer une saison éreintante.

Et lorsque cette saison commence, chaque instructeur vous dira qu‘il faut s‘entraîner sur de courtes périodes et éviter le surentraînement, tout aussi néfaste et qui risque d‘occasionner des blessures.

Autre déclaration de Jacques Martin lorsqu‘il dit “qu‘il faut du temps pour améliorer la forme et que les vrais changements ne seront visibles que l‘an prochain”. Ça, c‘est une autre gifle au personnel de l‘an dernier, mais aussi à toutes les autres formations d‘où proviennent les joueurs du Canadien cette saison.

Avec de tels commentaires, heureusement que les billets sont tous vendus au Centre Bell.

Stéphane Langdeau.