MONTRÉAL - Viviane Forest et son guide Arnaud Rajchenbach continuent à faire leur marque en Coupe du monde de ski alpin paralympique.

Mercredi, au slalom de l'étape de La Molina (Espagne), la paire québécoise a pris le deuxième rang de l'épreuve féminine des non-voyants, ratant la médaille d'or par une mince marge de 1,41s sur les Autrichiens Sabine et Emil Gasteiger.

La veille, au deuxième slalom géant de l'étape espagnole, Forest, de Brossard, et Rajchenbach, de Montréal, avaient terminé deuxièmes derrière les Autrichiens. Rappelons que les Québécois avaient également remporté le slalom géant de lundi.

Présentes aux deux épreuves de slalom géant, la guide québécoise Julie-Christine Roy-Ruel (Lachenaie) et sa coéquipière Carly Grigg n'ont pas pris le départ, ce qui a limité le nombre de partants à seulement trois duos. Certaines équipes nationales ont fait l'impasse sur cette première Coupe du monde de la saison afin de se préparer en vue des Championnats du monde, où une dizaine d'inscrites devraient être au départ des courses pour non-voyantes.

Dans la catégorie des skieuses debout, la Canadienne Lauren Woolstencroft (LW 3-1) a poursuivi sa domination en enlevant une troisième victoire consécutive. Chez les non-voyants masculins, Christopher Williamson et son guide Nick Brush sont montés sur la troisième marche du podium.

« C'est une belle progression pour eux (Forest et Rajchenbach). Ils en sont à leur première année en Coupe du monde et il s'agit de leur troisième course à ce niveau. Qu'ils soient aussi près de la meilleure équipe au monde, c'est une super belle performance », a commenté Jean-François Rapatel, directeur haute performance du programme para-alpin de l'équipe canadienne.

Rapatel croit que les Québécois connaîtront encore plus de succès dans les épreuves de vitesse. Pour appuyer ses dires, il fait notamment référence à leur victoire à un super G comptant pour la Coupe d'Europe, en décembre dernier, où ils avaient battu les Gasteiger par 2 secondes.

« Viviane et Arnaud nous ont beaucoup impressionnés l'an dernier dans les camps d'entraînement préparatoires. Nous savions qu'ils formaient une super bonne équipe et que ça serait également le cas au niveau mondial. Par contre, en Coupe du monde, le niveau est plus relevé, alors il y avait un peu d'inconnu. Viviane, c'est une fonceuse et elle n'est pas craintive du tout, alors elle est faite sur mesure pour les épreuves de vitesse », a-t-il ajouté.

La Coupe du monde de La Molina prendra fin jeudi avec la présentation d'une seconde épreuve de slalom.