Lundi dernier, entre les décevantes et ennuyantes parties du Canadien face aux Devils et aux Stars, j’ai eu l’occasion de rigoler un bon coup en assistant à la première du film «Goon : dur à cuire», un film qui dans son genre pourrait devenir un classique à la «Slap shot».

D’entrée de jeu, disons que j’étais plutôt un public vendu car j’adore les films de sports et les comédies grotesques, Cenderilla Man, Friday Night Lights, Invincible, Any Given Sunday, Coach Carter, Jerry McGuire, Happy Gilmore, Borat, Van Walder ou Hangover se retrouvant tous chez moi en copie dvd.

Ceux qui souhaitent y voir un beau film de hockey à la Miracle On Ice seront certainement déçus. Ça serait comme comparer le film romantique de golf Thin Cup et Happy Gilmore.

Goon : dur à cuire, c’est plutôt une réplique hilarante de Slap Shot mais avec un humour encore plus décapant car contrairement à Reggie Dunlop, le vaillant capitaine des Chiefs, Doug Glatt, le héros de Goon est un abruti de la pire espèce habilement joué par Seann Wiliam Scott que l’on notamment vu auparavant dans la désopilante mais peu subtile comédie American Pie. Et comme pour le vieux classique qui mettait en vedette Paul Newman et notre ami Yvan Ponton, on aimera ou on détestera Goon. On trouvera ça complètement abrutissant et accablant ou on rira à s’en tordre les boyaux en se promettant de retourner voir le film et d’acheter une copie dvd dès sa sortie sur le marché. Tout aussi vulgaire que Slap Shot au niveau du langage, on sera offusqué et scandalisé ou on pouffera de rire à chaque minute en se demandant si on a réellement bien entendu car dans Goon, Mike Ward et Maxim Martin pourraient tenir des rôles de servants de messe.

Bien entendu, à votre place, je n’inviterais pas ma mère au cinéma pour voir ce film et je n’amènerais pas plus mes enfants car en plus du langage ordurier et des allusions sexuelles, il y a énormément de scènes de combat. Beaucoup trop de sang à mon avis. Je comprends qu’il faut souvent verser dans l’excès et la démesure au cinéma et surtout niveau des comédies mais j’aurais davantage apprécié Goon si les scènes de bagarres avaient été moins violentes.