Jacques Hébert intronisé au Temple
Sports divers mercredi, 24 mai 2006. 09:37 samedi, 14 déc. 2024. 16:59
MONTRÉAL - Le vétéran conducteur-entraîneur Jacques Hébert est l'un des 11 membres qui seront intronisés au Temple de la renommée des courses de chevaux au Canada. La cérémonie aura lieu le jeudi 24 août prochain au Mississauga Convention Centre de Mississauga en Ontario.
Il deviendra du même coup le huitième conducteur-entraîneur du Québec à être couronné, après Roger White, Hervé Filion, Benoit Côté, Paul-Émile Larente, Jules Giguère, Michel Lachance et Gilles Lachance.
Jacques Hébert, qui incarne l'intégrité et le professionnalisme, voit l'accomplissement de sa carrière survenir à un âge où plusieurs de ses confrères ont déjà accroché les guides.
Né à Drummondville en 1942, Jacques Hébert a fait ses débuts aux côtés de son père, Joseph, et de son oncle, Cyprien, à l'Hippodrome de Trois-Rivières. "Mon père avait une entreprise de camionnage et je l'aidais dans l'entreprise ainsi qu'avec les chevaux autant que je le pouvais", dit-il. Il a également été à l'emploi de Jean Jodoin durant quelques années.
Jacques a toujours été d'une grande constante sur le sulky et pendant trente-deux années consécutives (de 1971 à 2002), il a récolté annuellement au moins 100 victoires.
Il a connu sa meilleure saison en 2000 alors qu'il a rendu visite au photographe 243 fois pour accumuler des gains de 3.1 millions de dollars.
En carrière, le conducteur de 63 ans affiche plus de 5 800 victoires et des gains en bourses totalisant plus de 37 millions de dollars.
Jacques Hébert a surtout fait carrière au Québec et c'est d'ailleurs à l'Hippodrome de Montréal qu'il est devenu, le 19 mars 2000, le 35e conducteur en Amérique du Nord à franchir les 5 000 triomphes lorsqu'il prenait place sur le sulky du trotteur R A Takeone. Les plus vieux amateurs de courses se souviendront aussi des chevaux Alfonso N, Precocious Lad N et J J's Windsong avec lesquels il a franchi des étapes importantes au cours de ses quarante ans de métier.
Depuis les années 90, Jacques Hébert est une tête d'affiche sur le Circuit Québec et principalement dans les finales de la Coupe des Éleveurs et de la Coupe de l'Avenir. Il est d'ailleurs le conducteur ayant remporté le plus de victoires dans ces épreuves et ce, grâce aux chevaux Provoquante, Emile Angus, Excitante, Illegal, McCooeye et compagnie.
Au travers de ses quarante mille participations à une compétition, Jacques Hébert a vu le monde des courses se transformer. "Le plus gros changement, a-t-il déjà mentionné, est survenu dans le domaine de la sécurité pour les conducteurs et les chevaux, lorsqu'on a mis des disques sur les roues des sulkys. Puis, quand on a enlevé la petite clôture à l'intérieur de la piste."
Hébert ajoute aussi que l'amélioration de la race, qui donne des athlètes qui sont moins susceptibles de porter de l'équipement protecteur, a contribué à rehausser le spectacle. Puis, le changement dans les méthodes d'entraînement n'est pas étranger à une transformation des courses de chevaux. "Les entraîneurs des années 70-80 ne pourraient utiliser leurs méthodes d'alors aujourd'hui."
Jacques Hébert se considère chanceux d'avoir traversé toutes ces années sans trop de blessures. Il vise évidemment une 6 000e victoire alors que la retraite n'est certainement pas pour les prochains mois. Aussi longtemps qu'il appréciera ce qu'il fait, il entend poursuivre. Selon lui, il est important de faire ce que l'on aime et il avoue en être un exemple.
Effectivement, Jacques Hébert est un exemple à suivre pour de nombreuses générations
L'Hippodrome de Montréal rendra hommage à Jacques Hébert pour cette nomination dans le cadre d'une journée spéciale le dimanche 4 juin 2006.
Il deviendra du même coup le huitième conducteur-entraîneur du Québec à être couronné, après Roger White, Hervé Filion, Benoit Côté, Paul-Émile Larente, Jules Giguère, Michel Lachance et Gilles Lachance.
Jacques Hébert, qui incarne l'intégrité et le professionnalisme, voit l'accomplissement de sa carrière survenir à un âge où plusieurs de ses confrères ont déjà accroché les guides.
Né à Drummondville en 1942, Jacques Hébert a fait ses débuts aux côtés de son père, Joseph, et de son oncle, Cyprien, à l'Hippodrome de Trois-Rivières. "Mon père avait une entreprise de camionnage et je l'aidais dans l'entreprise ainsi qu'avec les chevaux autant que je le pouvais", dit-il. Il a également été à l'emploi de Jean Jodoin durant quelques années.
Jacques a toujours été d'une grande constante sur le sulky et pendant trente-deux années consécutives (de 1971 à 2002), il a récolté annuellement au moins 100 victoires.
Il a connu sa meilleure saison en 2000 alors qu'il a rendu visite au photographe 243 fois pour accumuler des gains de 3.1 millions de dollars.
En carrière, le conducteur de 63 ans affiche plus de 5 800 victoires et des gains en bourses totalisant plus de 37 millions de dollars.
Jacques Hébert a surtout fait carrière au Québec et c'est d'ailleurs à l'Hippodrome de Montréal qu'il est devenu, le 19 mars 2000, le 35e conducteur en Amérique du Nord à franchir les 5 000 triomphes lorsqu'il prenait place sur le sulky du trotteur R A Takeone. Les plus vieux amateurs de courses se souviendront aussi des chevaux Alfonso N, Precocious Lad N et J J's Windsong avec lesquels il a franchi des étapes importantes au cours de ses quarante ans de métier.
Depuis les années 90, Jacques Hébert est une tête d'affiche sur le Circuit Québec et principalement dans les finales de la Coupe des Éleveurs et de la Coupe de l'Avenir. Il est d'ailleurs le conducteur ayant remporté le plus de victoires dans ces épreuves et ce, grâce aux chevaux Provoquante, Emile Angus, Excitante, Illegal, McCooeye et compagnie.
Au travers de ses quarante mille participations à une compétition, Jacques Hébert a vu le monde des courses se transformer. "Le plus gros changement, a-t-il déjà mentionné, est survenu dans le domaine de la sécurité pour les conducteurs et les chevaux, lorsqu'on a mis des disques sur les roues des sulkys. Puis, quand on a enlevé la petite clôture à l'intérieur de la piste."
Hébert ajoute aussi que l'amélioration de la race, qui donne des athlètes qui sont moins susceptibles de porter de l'équipement protecteur, a contribué à rehausser le spectacle. Puis, le changement dans les méthodes d'entraînement n'est pas étranger à une transformation des courses de chevaux. "Les entraîneurs des années 70-80 ne pourraient utiliser leurs méthodes d'alors aujourd'hui."
Jacques Hébert se considère chanceux d'avoir traversé toutes ces années sans trop de blessures. Il vise évidemment une 6 000e victoire alors que la retraite n'est certainement pas pour les prochains mois. Aussi longtemps qu'il appréciera ce qu'il fait, il entend poursuivre. Selon lui, il est important de faire ce que l'on aime et il avoue en être un exemple.
Effectivement, Jacques Hébert est un exemple à suivre pour de nombreuses générations
L'Hippodrome de Montréal rendra hommage à Jacques Hébert pour cette nomination dans le cadre d'une journée spéciale le dimanche 4 juin 2006.