L’avantage, je ne sais pas…
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 22:20 dimanche, 27 déc. 2009. 22:38Avant d’aborder le blogue d’aujourd’hui, c’est-à-dire mon commentaire de la journée, j’aimerais apporter une précision. Hier, j’ai ciblé comme sujet, Sergeï Kostitsyn. Il n’était question que de lui. J’aurais pu commenter le travail d’autres joueurs comme Scott Gomez ou Maxim Lapierre, mais j’ai choisi Sergeï. C’est mon choix. Vous voulez que j’écrive que Scott Gomez coûte trop cher pour le rendement qu’il donne à l’équipe. Voilà, c’est dit. Ou que Maxim Lapierre a perdu son poste de centre du troisième trio au profit que Glen Metropolit parce qu’il ne s’implique pas. Voilà, ça aussi, c’est écrit. Merci.
Hier à Atlanta, le Canadien a été dominé dans tous les aspects du match, sauf dans celui qui compte le plus, le score final. Jacques Martin peut dire un gros merci à Jaroslav Halak et Tomas Plekanec. Pour le reste, cette victoire soulève plusieurs points d’interrogation.
Mais visiblement, l’entraîneur-chef, Jacques Martin n’est pas encore arrivé à cette étape.
Hier, lors de son point de presse d’après-match, Martin a dû répondre à une question du collègue de La Presse, François Gagnon. La question était; Est-ce que la victoire efface la domination des Thrashers, notamment, au chapitre des tirs au but?
Et là, un moment de folie passagère. L’entraîneur-chef du Canadien a répondu ceci. « Eeeeee, je ne sais pas si les tirs reflètent l’allure du match. Ils ont eu l’avantage là, je ne sais pas si c’est autant que ça. On va regarder les chances de marquer et on va évaluer la situation ».
Lisons maintenant entre les lignes. Devant les caméras, je suis joyeux parce que ma bande de sans dessin vient de voler un match que l’on méritait de perdre. Merci de ta question François. Tu as vu le match? Mes défenseurs donnent la ligne bleue, les tirs viennent de partout, Halak développe des tics de nervosité. Ça fait deux mois qu’on évalue la situation, mais quelques ronds de cuir dans les étages supérieurs du Centre Bell sont incapables de nous aider. Conclusion, nous allons à la guerre avec un trio et pour le reste, nous avons des tirs pois.
Le rôle de Jacques Martin est ingrat, nous le savons tous. En dépit de la performance médiocre de son équipe, il doit la défendre, trouver de bons mots pour chacun de ses joueurs. Et un jour, lorsque ces mêmes joueurs en auront assez de Jacques Martin, ils le laisseront tomber comme une vieille guenille usée.
Mais, mon cher Jacques, les journalistes et amateurs qui regardent le match de façon objective n’ont pas besoin de réponses du genre. La vérité serait sans doute la meilleure option, mais encore là, Guy Carbonneau a tenté cette tactique l’an dernier. Il est rapidement devenu une vieille guenille usée.
Stéphane Langdeau