Je suis donc allé voir le film « The Fighter », version anglaise de « Le coup de grâce » mettant en vedette Mark Wahlberg, Christian Bale et Amy Adams. Comme je l’ai écrit dans mon blogue précédent sur le sujet, le film est excellent. Je n’ai rien à redire sur la qualité du film ou sur le jeu des acteurs.

J’ai cependant quelques réserves et je ne suis pas le seul. Lors de leur passage dans l’Antichambre, mercredi, Yvon Michel et Russ Anber avaient les mêmes. On veut raconter une histoire vraie, mais elle est romancée pour faire de Micky Ward, ce qu’il n’est pas, un Rocky des temps modernes.

Dans mes précédentes recherches, j’ai passé par-dessus le nom de Mike Mungin et c’est mon erreur. Le combat a bel et bien eu lieu, mais il n’y avait pas vingt livres de différence entre les boxeurs le soir du combat.

L’affrontement entre Ward et Shea Neary a aussi eu lieu, mais Ward avait dominé la totalité du combat pour ce titre mineur de la WBU. Dans le film, c’est tout le contraire qui se produit.

Ainsi, la question se pose; Pourquoi dire que l’histoire est vraie si elle ne l’est pas totalement?

Le film se devait de bien finir et le héros devait, sur le ring, souffrir pour devenir champion, ce qui dans la réalité ne s’est jamais produit, même si Ward est allé au tapis dans le 8e assaut du combat face à Neary.

Le film était peut-être un prétexte pour parler des familles dysfonctionnelles et de la drogue. Le demi-frère aîné de Ward, Dick Eklund a longtemps été accro de crack et sa carrière s’est terminée comme bien d’autres, dans la dèche. À ce titre, le film est réussi.

Stéphane Langdeau.