La fièvre du printemps!
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 23:01 mercredi, 4 avr. 2012. 15:26Certains diront que la fièvre printanière ne sera pas au rendez-vous cette année. C’est faux. Les vrais amateurs de hockey vont la ressentir à compter de la semaine prochaine pour le début des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
Pour les partisans invétérés de la Flanelle, les prochaines séries seront comme un vide, impossible à remplir en raison des performances abyssales de la formation. Mais rassurez-vous, tout sera bientôt terminé. La saison prend fin le 7 avril, le bilan de l’équipe aura lieu le 9 et les valises de plusieurs joueurs sont déjà sur le pas de la porte. Quand les séries vont prendre leur envol, plusieurs seront déjà de retour dans leur pays.
Cependant, le printemps 2012 risque d’être très intéressant à Montréal. En remerciant Pierre Gauthier et Bob Gainey, Geoff Molson venait de tourner une page de l’histoire peu glorieuse du Canadien. À la fin de la prochaine saison, on comptera deux décennies sans conquête du précieux trophée dans la métropole. Ainsi, la prochaine page qui s’écrira sera cruciale.
Pendant que Geoff Molson et Serge Savard cherchent le candidat idéal pour remettre cette concession sur les rails, 200 kilomètres plus loin, le rêve du retour du hockey de la LNH se concrétise un peu plus chaque jour et contribue à ajouter de la pression.
Chacun a bien sûr sa petite opinion sur le prochain directeur général que le Canadien devra embaucher. Le choix final cependant appartient à Geoff Molon et il devra vivre avec cette décision contre vents et marées. Vous connaissez tous les candidats en lice mais il ne faudrait pas être surpris de voir celui que l’on n’attendait pas obtenir ce poste prestigieux.
Chose certaine, Molson ne peut placer la charrue devant les bœufs. Le DG devra avoir tous les pouvoirs, sinon, il ne sera qu’un pantin, un homme qui devra justifier ses choix constamment et qui sera contesté pas ses subalternes. De toute façon, qui voudrait d’un demi poste de DG dans lequel il aurait poings et pieds liés.
Celui qui obtiendra le vote de confiance du propriétaire et président du Canadien doit avoir les mains libres pour le choix des ses adjoints et celui qui occupera le rôle d’entraîneur-chef. Dans la même veine, l’entraîneur-chef doit aussi avoir toute la latitude nécessaire dans le choix de ceux qui le seconderont. Faire une incartade à cette procédure causera à terme des problèmes.
Les séries printanières agrémenteront un peu nos soirées mais le vrai printemps montréalais, cette fièvre printanière, elle se passe au septième étage du Centre Bell, dans le bureau de Geoff Molson.
Stéphane Langdeau
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