Plusieurs connaisseurs de hockey, d’anciens joueurs, des vétérans journalistes et des entraîneurs le disent. L’attaque passe toujours par la relance des défenseurs.

L’absence d’Andreï Markov a sérieusement handicapé le Canadien à ce chapitre. En rajoutant Markov dans l’équation, le rôle de tous les défenseurs change. Markov peut encaisser 25 minutes de temps de jeu. Il se mesure toujours aux meilleurs trios adverses ce qui permet à ses coéquipiers en défense d’affronter la deuxième et la troisième unité des opposants.

Depuis sa blessure, Jacques Martin a donc surutilisé les autres défenseurs de son arsenal. Mais ceux-ci semblent à bout de souffle. Le seul en mesure de suivre le rythme effréné d’une saison entière est la recrue P.K. Subban. Roman Hamrlik est encore un défenseur solide malgré ses 36 ans et Jaroslav Spacek, âgé de 37 ans a considérablement ralenti. Ces deux défenseurs ont d’ailleurs livré leurs meilleurs combats. Ils sont encore utiles mais s’ils sont utilisés au-delà de 20 minutes par match, les chances d’erreurs se multiplient.

James Wisniewski peut relancer l’attaque. Il a la vitesse et ses passes sont adéquates. Dans son cas, ses problèmes se situent assurément en défense. Quant à Hal Gill, il est strictement utile dans sa zone.

Il est clair que le Canadien n’a pas une attaque explosive mais si les défenseurs pouvaient effectuer une meilleure relance, une meilleure première passe vers la zone neutre, le Canadien aurait certainement un meilleur ratio victoires-défaites et un plus grand total de buts alors que va bientôt s’amorcer le dernier mois de la saison régulière.

D’accord, le Canadien a besoin d’un attaquant d’ici lundi prochain, date limite des transactions. Mais selon plusieurs connaisseurs, un défenseur d’expérience serait un morceau important du casse-tête de Pierre Gauthier.

Stéphane Langdeau

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