Montréal - L'équipe canadienne féminine de softball a terminé son parcours à la Coupe Canada disputée à Surrey, en Colombie-Britannique, en encaissant un revers contre l'équipe Australienne.

Battues samedi soir en demi-finale par les Japonaises, les Canadiennes devaient absolument vaincre les Australiennes dimanche après-midi pour rester en vie. Malgré leur victoire contre elles en ronde préliminaire, les Canadiennes n'ont pu répéter leur exploit contre les Australiennes. Ces dernières l'ont emporté par la marque de 3-1.

Après avoir obtenu deux points en première manche, les Australiennes ont augmenté leur avance d'un point en quatrième alors qu'aucune Canadienne n'avait encore réussi à marquer. En cinquième manche, Caitlin Lever a inscrit le Canada au pointage grâce à un double de Melanie Matthews.

« Ça a été quand même une bonne partie », a souligné Noémie Marin, seule québécoise au sein de la formation canadienne. « Nous avons appris beaucoup de choses pendant ce match pour nos jeux offensifs et défensifs et nous espérons pouvoir rencontrer à nouveau le même lanceur qu'on a eu aujourd'hui »

Melanie Roche, lanceuse du clan australien, n'a pas beaucoup laissé de marge de manœuvre à l'équipe canadienne. C'était un bon test en vue des JO, au dire de Noémie Marin. « Ça faisait deux ans que nous ne l'avions pas affrontée alors ça a été le fun de se mesurer à elle. Maintenant nous savons comment nous pouvons frapper contre elle. »

« Nous serons plus armées à les affronter aux Jeux olympiques après notre défaite d'aujourd'hui », a poursuivi l'athlète originaire d'Acton Vale.

La préparation en vue des Jeux olympiques va bon train pour l'équipe canadienne. « Il reste à avoir de bons matchs et continuer d'être mises dans des situations stressantes afin de bien réagir à la pression. Le gros du travail a été fait sur le terrain. Il ne reste que de petits ajustements à faire d'ici les Jeux. »

Les joueuses canadiennes partiront mardi pour le Japon afin de participer à quelques matchs amicaux contre différentes équipes nationales et des équipes professionnelles japonaises. « Nous sommes dans le dernier droit de notre préparation. Nous partons au Japon pour avoir la chance de jouer des matchs, mais aussi pour nous acclimater au décalage horaire », a conclu la Québécoise.