Le Cléac'h et Gabart, seuls au monde
Sports divers mercredi, 26 déc. 2012. 12:38 dimanche, 15 déc. 2024. 01:48
PARIS - Le Français Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) était toujours en tête mercredi soir du Vendée Globe dans le Pacifique sud, devant son compatriote François Gabart (Macif), les deux skippers ayant creusé l'écart avec leurs poursuivants.
Comme seuls au monde, les deux leaders continuaient de régater au contact après un demi tour du monde, 1,6 mille seulement (moins de 3 km) séparant leurs deux bateaux.
Treize concurrents étaient encore en course mercredi soir.
Classement à 14 h :
1. Armel Le Cléac'h (FRA/Banque Populaire) à 9.154,2 milles de l'arrivée
2. François Gabart (FRA/Macif) à 1,6 mille du premier
3. Jean-Pierre Dick (FRA/Virbac-Paprec 3) 680,2
4. Alex Thomson (GBR/Hugo Boss) 1.047,0
5. Jean Le Cam (FRA/SynerCiel) 1.969,1
6. Mike Golding (GBR/Gamesa) 2.320,5
7. Dominique Wavre (SUI/Mirabaud) 2.372,6
8. Bernard Stamm (SUI/Cheminées Poujoulat) 2.474,5
9. Javier Sanso (ESP/Acciona) 2.632,2
10. Arnaud Boissières (FRA/Akena Vérandas) 3.057,8
Duel dans le Pacifique
Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) et François Gabart (Macif) ont continué mercredi leur duel fratricide en tête du Vendée Globe dans le sud du Pacifique, poussant leurs monocoques de 60 pieds (18,28 m) dans une course folle cap à l'est dans les 50e Hurlants.
À 10 h, les deux skippers, qui se relaient à la première place de la course autour du monde en solitaire et sans escale depuis leur entrée dans le Pacifique, marchaient à 19 noeuds de moyenne dans des vents de sud-ouest d'environ 25 noeuds. Ils n'étaient séparés que par 10,3 milles, après plus d'un demi-tour du monde !
Derrière, les autres concurrents ont du mal à suivre le rythme des deux hommes, formés à la même école de course au large, celle du Pôle Finistère au large de Port-la-Forêt. Le Cléac'h et Gabart ont certes de très bons bateaux mais ils sont à l'évidence nettement au-dessus du lot et disputent cette régate planétaire comme une vulgaire Solitaire du Figaro.
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), 3e, qui n'a pourtant pas la réputation d'être un lent, pointait à 687,8 milles derrière Le Cléac'h à 10 h, soit une journée et demie de navigation!
Le Britannique Alex Thomson (Hugo Boss), 4e, était relégué à 1.072,8 milles.
Le Cléac'h et Gabart devraient dans les prochaines heures être confrontés à l'incursion d'une petite bulle anticyclonique arrivant par le sud, sur la route qui les emmène directement vers la "porte" Pacifique Est. Il leur faudra alors choisir entre contourner la difficulté par le nord pour garder du vent frais ou tailler tout droit au plus court, au risque de se voir fortement freiné.
Le Cléac'h a déjà montré sa préférence pour les trajectoires tendues, mais plus risquées, tandis que Gabart semble privilégier la vitesse, quitte à rallonger la route...
La barre des 80 jours en vue
Le Français Michel Desjoyeaux , le vainqueur de la précédente édition (2008-2009), avait rallié le cap Horn en 56 jours et 15 heures. La remontée de l'Atlantique avait donné lieu à un nouveau record en 27 jours et 12 heures. Aujourd'hui, les premières estimations donnent Le Cléac'h et Gabart à la sortie du Pacifique autour du 1er janvier, soit environ 52 jours.
Si Le Cléac'h et Gabart s'alignaient sur le temps de Desjoyeaux pour remonter l'Atlantique, on pourrait donc avoir une arrivée aux Sables d'Olonne en moins de 80 jours.
En 1993, Bruno Peyron et ses quatre hommes d'équipage remportaient pour la première fois le Trophée Jules Verne, sur le catamaran Commodore Explorer en 79 j 06 h et 15 min. Vingt ans plus tard, la barre mythique des 80 jours pourrait, pour la première fois, être franchie par un navigateur solitaire en monocoque.
Ancré depuis mercredi dans une baie au nord de Dunedin (île sud de la Nouvelle-Zélande), le Suisse Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) avait, lui, d'autres préoccupations. Dès le mouillage sécurisé, il s'est attelé à réparer les fixations de ses hydrogénérateurs sur le tableau arrière de son monocoque.
Treize concurrents étaient encore en course mercredi soir après les abandons de sept skippers depuis le départ de la course le 10 novembre des Sables-d'Olonne (Vendée).
Comme seuls au monde, les deux leaders continuaient de régater au contact après un demi tour du monde, 1,6 mille seulement (moins de 3 km) séparant leurs deux bateaux.
Treize concurrents étaient encore en course mercredi soir.
Classement à 14 h :
1. Armel Le Cléac'h (FRA/Banque Populaire) à 9.154,2 milles de l'arrivée
2. François Gabart (FRA/Macif) à 1,6 mille du premier
3. Jean-Pierre Dick (FRA/Virbac-Paprec 3) 680,2
4. Alex Thomson (GBR/Hugo Boss) 1.047,0
5. Jean Le Cam (FRA/SynerCiel) 1.969,1
6. Mike Golding (GBR/Gamesa) 2.320,5
7. Dominique Wavre (SUI/Mirabaud) 2.372,6
8. Bernard Stamm (SUI/Cheminées Poujoulat) 2.474,5
9. Javier Sanso (ESP/Acciona) 2.632,2
10. Arnaud Boissières (FRA/Akena Vérandas) 3.057,8
Duel dans le Pacifique
Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) et François Gabart (Macif) ont continué mercredi leur duel fratricide en tête du Vendée Globe dans le sud du Pacifique, poussant leurs monocoques de 60 pieds (18,28 m) dans une course folle cap à l'est dans les 50e Hurlants.
À 10 h, les deux skippers, qui se relaient à la première place de la course autour du monde en solitaire et sans escale depuis leur entrée dans le Pacifique, marchaient à 19 noeuds de moyenne dans des vents de sud-ouest d'environ 25 noeuds. Ils n'étaient séparés que par 10,3 milles, après plus d'un demi-tour du monde !
Derrière, les autres concurrents ont du mal à suivre le rythme des deux hommes, formés à la même école de course au large, celle du Pôle Finistère au large de Port-la-Forêt. Le Cléac'h et Gabart ont certes de très bons bateaux mais ils sont à l'évidence nettement au-dessus du lot et disputent cette régate planétaire comme une vulgaire Solitaire du Figaro.
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), 3e, qui n'a pourtant pas la réputation d'être un lent, pointait à 687,8 milles derrière Le Cléac'h à 10 h, soit une journée et demie de navigation!
Le Britannique Alex Thomson (Hugo Boss), 4e, était relégué à 1.072,8 milles.
Le Cléac'h et Gabart devraient dans les prochaines heures être confrontés à l'incursion d'une petite bulle anticyclonique arrivant par le sud, sur la route qui les emmène directement vers la "porte" Pacifique Est. Il leur faudra alors choisir entre contourner la difficulté par le nord pour garder du vent frais ou tailler tout droit au plus court, au risque de se voir fortement freiné.
Le Cléac'h a déjà montré sa préférence pour les trajectoires tendues, mais plus risquées, tandis que Gabart semble privilégier la vitesse, quitte à rallonger la route...
La barre des 80 jours en vue
Le Français Michel Desjoyeaux , le vainqueur de la précédente édition (2008-2009), avait rallié le cap Horn en 56 jours et 15 heures. La remontée de l'Atlantique avait donné lieu à un nouveau record en 27 jours et 12 heures. Aujourd'hui, les premières estimations donnent Le Cléac'h et Gabart à la sortie du Pacifique autour du 1er janvier, soit environ 52 jours.
Si Le Cléac'h et Gabart s'alignaient sur le temps de Desjoyeaux pour remonter l'Atlantique, on pourrait donc avoir une arrivée aux Sables d'Olonne en moins de 80 jours.
En 1993, Bruno Peyron et ses quatre hommes d'équipage remportaient pour la première fois le Trophée Jules Verne, sur le catamaran Commodore Explorer en 79 j 06 h et 15 min. Vingt ans plus tard, la barre mythique des 80 jours pourrait, pour la première fois, être franchie par un navigateur solitaire en monocoque.
Ancré depuis mercredi dans une baie au nord de Dunedin (île sud de la Nouvelle-Zélande), le Suisse Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) avait, lui, d'autres préoccupations. Dès le mouillage sécurisé, il s'est attelé à réparer les fixations de ses hydrogénérateurs sur le tableau arrière de son monocoque.
Treize concurrents étaient encore en course mercredi soir après les abandons de sept skippers depuis le départ de la course le 10 novembre des Sables-d'Olonne (Vendée).