Le curling a changé la vie de plusieurs
Sports divers samedi, 13 mars 2010. 23:32 dimanche, 15 déc. 2024. 13:40
VANCOUVER - Les dix équipes mixtes de curling en fauteuil roulant qui se sont lancées samedi dans la compétition paralympique à Vancouver rassemblent des personnes de tout âge qui disent avoir une chose en commun: ce sport a fait rebondir leur vie.
Le numéro trois de l'équipe canadienne Darryl Neighbour affirme que le curling l'a rendu à la vie après qu'il soit devenu paraplégique en 2000 à la suite d'une chute sur du béton depuis un toit en construction.
"J'ai cru que ma vie était finie", raconte-t-il quelques minutes après la fin du match qui a vu le Canada - médaillé d'or en 2006 - battre la Grande-Bretagne 9-2.
Neighbour, 61 ans, s'était mis à ce sport en cherchant une thérapie physique. "Et le curling en fauteuil roulant s'avère la meilleure thérapie qui puisse être. J'ai parcouru le monde grâce à lui", poursuit-il.
Ina Forrest, 47 ans, blessée par un chauffard ivre, a passé la moitié de sa vie en chaise roulante. Numéro deux dans l'équipe canadienne, elle trouve que le curling "lui donne confiance en soi et en même temps l'amuse énormément".
"C'est un bonheur d'y participer", dit-elle après la rencontre, entourée par son mari et ses trois enfants.
Huit matchs ont eu lieu samedi. La semaine prochaine, les quatre meilleures équipes s'affronteront pour les médailles.
Seule ombre sur la glace: celle-ci n'est pas d'une qualité irréprochable.
"La glace était très dure, nous espérions qu'elle serait plus rapide", a dit Thomas Wilhelm, entraîneur des Suédois, battus par les Suisses au premier tour.
"Normalement la glace est plus rapide et on n'a pas besoin de tant d'effort pour lancer la pierre", a confirmé Neighbour. "Mais c'est la première journée. Ils le corrigeront et tout ira mieux".
Les règles du curling en fauteuil roulant diffèrent de celles du curling olympique en ce qu'elles imposent à chaque équipe d'avoir au moins une personne de sexe différent que les autres. En plus il n'y a pas de balais et les athlètes sont maintenus par derrière par leurs coéquipiers au moment de lancer la pierre. Même si les fauteuils ont des freins, "quand tu balances un grand poids en avant, tu peux te renverser", explique Mme Forrest.
Les tribunes n'étaient qu'à moitié pleines, avec moins de 2500 spectateurs, mais ceux-ci n'ont pas manqué de hurler leur soutien chaque fois que la pierre glissait sur la glace, agitant des drapeaux coréens, canadiens, américains et suisses.
Le numéro trois de l'équipe canadienne Darryl Neighbour affirme que le curling l'a rendu à la vie après qu'il soit devenu paraplégique en 2000 à la suite d'une chute sur du béton depuis un toit en construction.
"J'ai cru que ma vie était finie", raconte-t-il quelques minutes après la fin du match qui a vu le Canada - médaillé d'or en 2006 - battre la Grande-Bretagne 9-2.
Neighbour, 61 ans, s'était mis à ce sport en cherchant une thérapie physique. "Et le curling en fauteuil roulant s'avère la meilleure thérapie qui puisse être. J'ai parcouru le monde grâce à lui", poursuit-il.
Ina Forrest, 47 ans, blessée par un chauffard ivre, a passé la moitié de sa vie en chaise roulante. Numéro deux dans l'équipe canadienne, elle trouve que le curling "lui donne confiance en soi et en même temps l'amuse énormément".
"C'est un bonheur d'y participer", dit-elle après la rencontre, entourée par son mari et ses trois enfants.
Huit matchs ont eu lieu samedi. La semaine prochaine, les quatre meilleures équipes s'affronteront pour les médailles.
Seule ombre sur la glace: celle-ci n'est pas d'une qualité irréprochable.
"La glace était très dure, nous espérions qu'elle serait plus rapide", a dit Thomas Wilhelm, entraîneur des Suédois, battus par les Suisses au premier tour.
"Normalement la glace est plus rapide et on n'a pas besoin de tant d'effort pour lancer la pierre", a confirmé Neighbour. "Mais c'est la première journée. Ils le corrigeront et tout ira mieux".
Les règles du curling en fauteuil roulant diffèrent de celles du curling olympique en ce qu'elles imposent à chaque équipe d'avoir au moins une personne de sexe différent que les autres. En plus il n'y a pas de balais et les athlètes sont maintenus par derrière par leurs coéquipiers au moment de lancer la pierre. Même si les fauteuils ont des freins, "quand tu balances un grand poids en avant, tu peux te renverser", explique Mme Forrest.
Les tribunes n'étaient qu'à moitié pleines, avec moins de 2500 spectateurs, mais ceux-ci n'ont pas manqué de hurler leur soutien chaque fois que la pierre glissait sur la glace, agitant des drapeaux coréens, canadiens, américains et suisses.