La situation a beaucoup évolué depuis le cri du cœur de Joey Saputo en février 2015, et pour le mieux. Les 15 000 spectateurs lors match éliminatoire rappellent toutefois que faire salle comble demeure un défi pour l'Impact.

« Un match comme ça, on était un peu déçu, a admis le vice-président Richard Legendre. En même temps, il y a des explications, mais on ne veut pas chercher à expliquer, on veut chercher à remplir. Il faut à un moment donné qu'on soit à l'abri de tout ça. Beau temps, mauvais temps. On n'a pas un stade de 40 000. »

Du côté des Alouettes, les deux dernières saisons où l'équipe a été écartée des séries l’a fait chuter dans l'intérêt des partisans.

« C'est sûr que les performances sur le terrain, c'est la chose la plus importante, explique Mark Weightman, président et chef de la direction des Moineaux. S'assurer d'avoir la meilleure performance client au stade, c'est très important. Ton meilleur élément de marketing, c'est la victoire. »

Les dirigeants de l'Impact et des Alouettes sont convaincus que le marché est assez grand pour accueillir les deux équipes et qu'elles ne sont pas en compétition directe.

« On ne compétitionne pas avec eux sur le terrain. On est une autre option sur le dollar discrétionnaire à Montréal. Sauf qu'il n'y a pas juste l'Impact. Comme les festivals, le restaurant et le cinéma le sont. Pendant combien d'années les Expos, l'Impact et les Alouettes ont coexisté… »

Les principales organisations sportives de Montréal ont affirmé qu'elles travaillaient tous ensemble. Richard Legendre a toutefois indiqué qu'elles auraient intérêt à le faire un petit peu plus souvent.