Le retour des courses de chevaux?
Sports divers lundi, 25 janv. 2010. 11:11 mercredi, 11 déc. 2024. 02:29
MONTRÉAL - Les courses de chevaux et le pari mutuel reprendraient sous peu au Québec, après avoir été interrompus depuis octobre dernier.
Le Devoir rapporte lundi que dix investisseurs veulent relancer l'industrie en empruntant une nouvelle piste et sans compter ni sur l'appui financier du gouvernement, ni sur le recours aux appareils de loterie vidéo.
Le quotidien précise que lundi dernier, un groupe de gens d'affaires a obtenu une licence de la Régie des alcools, des courses et des jeux pour la tenue de dix programmes de courses à l'hippodrome d'Ayer's Cliff, dans les Cantons de l'Est. Il s'agit pour eux d'une première étape menant à l'ouverture au printemps d'une deuxième piste de course à Saint-Basile-le-Grand et la construction d'un grand hippodrome dans la région de Montréal d'ici cinq ans.
C'est le Club jockey du Québec qui prend les choses en main, alors que l'entreprise du sénateur Paul J. Massicotte, Attractions hippiques, a cessé ses activités en octobre. Une assemblée de créanciers de cette entreprise est d'ailleurs convoquée la semaine prochaine.
Le porte-parole du Club jockey du Québec, Jocelyn Faucher, un homme d'affaires de Québec, explique qu'en juin dernier, dix hommes d'affaires l'ont créé en y consacrant chacun 100 000 $, en fidéicommis. M.Faucher, qui possède des salles de quilles, est un propriétaire de chevaux de course, tout comme ses partenaires.
À ses côtés, on retrouve notamment le dirigeant d'une entreprise de produits chimiques, Tony Infilise, un vendeur de pièces automobiles de Pintendre, Francis Carrier, le propriétaire de salons de pari, Alexandre Morin, un éleveur de volailles de Val-Cartier, Bryan Paquet, le propriétaire d'une carrière à Mirabel, Guy Corbeil, un conducteur renommé de chevaux expatrié aux États-Unis de même que Michel Lachance, et l'un des grands éleveurs de chevaux au monde possédant des fermes en plusieurs endroits.
Le groupe entend miser sur les chevaux, leur beauté et l'esprit familial autour des courses qui sont une occasion pour des fêtes champêtres. L'organisme ne demande pas d'aide financière directe du gouvernement, mais a proposé l'abolition de la taxe sur le pari mutuel. Attractions hippiques bénéficiait du remboursement de cette taxe.
À Ayer's Cliff, les chevaux s'élanceront sur la piste le 22 mai prochain. Le pari mutuel par Internet devrait être possible, l'Agence canadienne du pari mutuel ayant confirmé que le dossier était à l'étude. Cependant, le Club jockey devra obtenir des licences pour qu'il y ait des paris sur courses dans les hippodromes et les salons de pari.
Des discussions sont en cours avec les propriétaires des 16 hippoclubs qui sont inactifs depuis octobre. Toutefois, le véritable projet de relance de l'industrie réside dans la construction d'un nouvel hippodrome en remplacement de celui de Montréal dont les terrains doivent être vendus. Deux municipalités de la Rive-Nord, dont Mirabel, se montrent désireuses de l'accueillir.
Le Devoir rapporte lundi que dix investisseurs veulent relancer l'industrie en empruntant une nouvelle piste et sans compter ni sur l'appui financier du gouvernement, ni sur le recours aux appareils de loterie vidéo.
Le quotidien précise que lundi dernier, un groupe de gens d'affaires a obtenu une licence de la Régie des alcools, des courses et des jeux pour la tenue de dix programmes de courses à l'hippodrome d'Ayer's Cliff, dans les Cantons de l'Est. Il s'agit pour eux d'une première étape menant à l'ouverture au printemps d'une deuxième piste de course à Saint-Basile-le-Grand et la construction d'un grand hippodrome dans la région de Montréal d'ici cinq ans.
C'est le Club jockey du Québec qui prend les choses en main, alors que l'entreprise du sénateur Paul J. Massicotte, Attractions hippiques, a cessé ses activités en octobre. Une assemblée de créanciers de cette entreprise est d'ailleurs convoquée la semaine prochaine.
Le porte-parole du Club jockey du Québec, Jocelyn Faucher, un homme d'affaires de Québec, explique qu'en juin dernier, dix hommes d'affaires l'ont créé en y consacrant chacun 100 000 $, en fidéicommis. M.Faucher, qui possède des salles de quilles, est un propriétaire de chevaux de course, tout comme ses partenaires.
À ses côtés, on retrouve notamment le dirigeant d'une entreprise de produits chimiques, Tony Infilise, un vendeur de pièces automobiles de Pintendre, Francis Carrier, le propriétaire de salons de pari, Alexandre Morin, un éleveur de volailles de Val-Cartier, Bryan Paquet, le propriétaire d'une carrière à Mirabel, Guy Corbeil, un conducteur renommé de chevaux expatrié aux États-Unis de même que Michel Lachance, et l'un des grands éleveurs de chevaux au monde possédant des fermes en plusieurs endroits.
Le groupe entend miser sur les chevaux, leur beauté et l'esprit familial autour des courses qui sont une occasion pour des fêtes champêtres. L'organisme ne demande pas d'aide financière directe du gouvernement, mais a proposé l'abolition de la taxe sur le pari mutuel. Attractions hippiques bénéficiait du remboursement de cette taxe.
À Ayer's Cliff, les chevaux s'élanceront sur la piste le 22 mai prochain. Le pari mutuel par Internet devrait être possible, l'Agence canadienne du pari mutuel ayant confirmé que le dossier était à l'étude. Cependant, le Club jockey devra obtenir des licences pour qu'il y ait des paris sur courses dans les hippodromes et les salons de pari.
Des discussions sont en cours avec les propriétaires des 16 hippoclubs qui sont inactifs depuis octobre. Toutefois, le véritable projet de relance de l'industrie réside dans la construction d'un nouvel hippodrome en remplacement de celui de Montréal dont les terrains doivent être vendus. Deux municipalités de la Rive-Nord, dont Mirabel, se montrent désireuses de l'accueillir.