Le sumo se modernise
Sports divers mardi, 5 déc. 2000. 12:01 jeudi, 12 déc. 2024. 09:32
TOKYO (AP) - Pour la première fois depuis 40 ans, les dirigeants du sumo ont autorisé l'introduction de nouvelles prises dans ce sport japonais traditionnel régi par des règles ancestrales. Les 12 nouveaux mouvements, présentés lundi par la Fédération japonaise de sumo sont des variations des 70 ''jetés'', ''trébuchés'', ''soulevés'', ''poussés'', ''heurtés'' et ''tirés'', reconnus par les juges du sumo.
Il s'agit d'une décision révolutionnaire concernant ce sport vieux de plus de 2 000 ans, uniquement réservé aux hommes, et qui puise ses racines dans la religion shintoïste.
Ces transformations devraient permettre l'émergence de combattants plus petits, plus rapides, qui gagnent avec des techniques non décrites dans la nomenclature traditionnelle du sumo.
''La description actuelle (des techniques) ne rend pas justice aux petits lutteurs'', a déclaré mardi Nanako Suzuki, la porte-parole de la Fédération japonaise de sumo.
''Il s'agit d'une réforme significative qui va encourager les lutteurs à produire des effets différents'', a déclaré Ryohei Nakamura, l'éditeur du mensuel Ozumo.
Le sumo met aux prises deux combattants sur un cercle de terre, le but étant de bouter l'adversaire hors des limites de l'aire de combat. Seulement un cinquième des 70 techniques reconnues, sont actuellement utilisées par les pratiquants.
Le sumo avait déjà fait la ''une'' des journaux cette année, en refusant de s'ouvrir aux femmes. Le premier gouverneur femme du Japon n'avait pu remettre sa récompense au vainqueur d'un tournoi de sumo, car le cercle du combat est considéré sacré, alors que la doctrine shintoïste considère que les femmes sont impures.
Il s'agit d'une décision révolutionnaire concernant ce sport vieux de plus de 2 000 ans, uniquement réservé aux hommes, et qui puise ses racines dans la religion shintoïste.
Ces transformations devraient permettre l'émergence de combattants plus petits, plus rapides, qui gagnent avec des techniques non décrites dans la nomenclature traditionnelle du sumo.
''La description actuelle (des techniques) ne rend pas justice aux petits lutteurs'', a déclaré mardi Nanako Suzuki, la porte-parole de la Fédération japonaise de sumo.
''Il s'agit d'une réforme significative qui va encourager les lutteurs à produire des effets différents'', a déclaré Ryohei Nakamura, l'éditeur du mensuel Ozumo.
Le sumo met aux prises deux combattants sur un cercle de terre, le but étant de bouter l'adversaire hors des limites de l'aire de combat. Seulement un cinquième des 70 techniques reconnues, sont actuellement utilisées par les pratiquants.
Le sumo avait déjà fait la ''une'' des journaux cette année, en refusant de s'ouvrir aux femmes. Le premier gouverneur femme du Japon n'avait pu remettre sa récompense au vainqueur d'un tournoi de sumo, car le cercle du combat est considéré sacré, alors que la doctrine shintoïste considère que les femmes sont impures.