Voici le résumé des paroles du capitaine, Brian Gionta à la suite du revers de 3 à 2 en tirs de barrage face aux Blue Jackets. Gionta a déclaré ceci ; « Nous n’avons pas été constants depuis un bon moment. » Il poursuit en disant ; « Il faut mieux se préparer ». Ces propos sont lourds de sens. Ils dénotent une profonde carence chez le groupe de joueurs de l’édition actuelle du Canadien de Montréal. Gionta n’a pas blâmé son entraîneur-chef. Il s’accuse plutôt lui-même et l’ensemble de ses coéquipiers pour le manque d’effort fourni durant les matchs.

Voilà sans doute pourquoi le Canadien offre toujours de meilleures performances lorsqu’il affronte des équipes de tête, comme ce sera le cas jeudi face aux Canucks de Vancouver, finalistes de la Coupe Stanley.

La préparation pour un joueur, c’est intrinsèque, c’est-à-dire que cela doit venir d’abord de lui-même. La préparation dans une équipe, c’est aussi collectif. Les joueurs doivent fournir l’effort nécessaire dans les entraînements pour arriver à produire dans les situations de match, des gestes pratiqués jusqu’à la perfection.

C’est bien beau les déclarations de Gionta ou de Cammalleri ou de Gorges, mais devons-nous être dupes à ce point pour se laisser berner par des déclarations calculées qui ne révèlent en rien le fond de leurs pensées ?

Si Geoff Molson, propriétaire du Canadien croit profondément aux propos qu’il a tenus en Californie lors de la réunion des Gouverneurs du circuit selon lesquels le Canadien a tout ce qu’il faut pour gagner, je vous assure que cette organisation n’est pas sortie de l’auberge.

Qui chapeaute joueurs et équipe ? Jacques Martin. Qui chapeaute l’entraîneur-chef ? Pierre Gauthier. Qui chapeaute et qui paye ? Geoff Moslon. Qui débourse ? Vous !

Êtes-vous donc en droit d’exiger mieux ? Bien sûr.

La préparation, c’est intrinsèque mais le succès d’une équipe, c’est aussi lié à une saine gestion, à une meilleure exploitation des ressources disponibles et à des choix judicieux.