Les enfants de Bagdad rêvent de gloire
Sports divers lundi, 20 sept. 2004. 11:54 dimanche, 15 déc. 2024. 11:59
BAGDAD (AFP) - Dans un terrain poussiéreux du centre de Bagdad, autrefois interdit au public, des dizaines de jeunes tapent sur le ballon en nourrissant le rêve de défendre un jour les couleurs de l'Irak, où la passion du soccer reste intacte en dépit des violences.
Oubliant le spectacle de la mort et de la destruction les entourant, ces jeunes n'ont qu'un rêve: fouler le gazon d'un grand stade débordant de spectateurs et marquer un but gagnant pour leur pays.
"J'aime l'Irak", dit Amir Hussein, seulement cinq ans, en pleine séance d'entraînement avec ses camarades dans le terrain longeant la Rue Abou Nawas sur la rive orientale du Tigre, autrefois lieu de promenade favori des habitants de Bagdad et aujourd'hui déserté malgré ses nombreux restaurants et échoppes.
Amir Hussein, Hussein Ali Jaber, 10 ans, et quelque 120 autres enfants viennent s'entraîner sur le terrain au pied d'un bloc d'immeubles qui étaient habités par les gardes de sécurité de l'ancien président Saddam Hussein.
"Je veux représenter un jour l'Irak. J'aime le foot et j'aime y jouer avec mes amis", poursuit Amir Hussein.
L'"école de formation" a été montée par des parents du quartier proche de Karrada inquiets pour les répercussions possibles de la violence quotidienne sur leurs enfants.
Elle est ouverte à tous les enfants sans frais et les ballons et les tenues sont fournis par une organisation charitable.
"Nous avons lancé cette école pour donner aux enfants une lueur d'espoir. Dans les circonstances actuelles, il est difficile de leur proposer plus que de jouer au soccer", souligne Amer Fadel, membre du comité de neuf personnes responsables de l'organisation.
"Il est préférable de garder ces enfants sous contrôle et de les occuper en ces temps difficiles", dit-il.
Les joueurs en herbe, âgés de cinq à treize ans, certains habillés de tenues correctes et d'autres de tenues plus approximatives au point de ne pas être chaussés, s'échinent derrière ballon en tentant de suivre les instructions de l'entraîneur alors que dans le ciel, les hélicoptères américains continuent à tournoyer.
"Les enfants et leurs familles son heureux. Nous nous en occupons bien", note M. Fadel avec satisfaction. Selon lui, les parents ont raison de se sentir rassurés sachant leurs enfants occupés et loin de la rue d'une ville où les enlèvements se sont multipliés.
M. Fadel, un ancien international de 40 ans, dit avoir noté un accroissement du nombre d'enfants ayant rejoint l'école depuis la bonne performance de l'équipe nationale qui a atteint les demi-finales lors des Olympiades d'Athènes en août.
"Beaucoup d'enfants ont ressenti le désir de jouer au football après les Olympiades. Notre équipe a été formidable et la majorité des Irakiens ont pu suivre ses performances à la télévision", ajoute-t-il.
"Je voudrai ressembler à Roberto Carlos quand je serai grand", susurre Hussein Amr, 9 ans, qui en dépit de son admiration pour le défenseur brésilien du Real Madrid porte les couleurs de la Juventus de Turin.
"J'aime bien le club italien mais Roberto Carlos est un grand joueur", dit-il avant de s'éloigner de la ligne de touche pour rejoindre ses camarades.
Oubliant le spectacle de la mort et de la destruction les entourant, ces jeunes n'ont qu'un rêve: fouler le gazon d'un grand stade débordant de spectateurs et marquer un but gagnant pour leur pays.
"J'aime l'Irak", dit Amir Hussein, seulement cinq ans, en pleine séance d'entraînement avec ses camarades dans le terrain longeant la Rue Abou Nawas sur la rive orientale du Tigre, autrefois lieu de promenade favori des habitants de Bagdad et aujourd'hui déserté malgré ses nombreux restaurants et échoppes.
Amir Hussein, Hussein Ali Jaber, 10 ans, et quelque 120 autres enfants viennent s'entraîner sur le terrain au pied d'un bloc d'immeubles qui étaient habités par les gardes de sécurité de l'ancien président Saddam Hussein.
"Je veux représenter un jour l'Irak. J'aime le foot et j'aime y jouer avec mes amis", poursuit Amir Hussein.
L'"école de formation" a été montée par des parents du quartier proche de Karrada inquiets pour les répercussions possibles de la violence quotidienne sur leurs enfants.
Elle est ouverte à tous les enfants sans frais et les ballons et les tenues sont fournis par une organisation charitable.
"Nous avons lancé cette école pour donner aux enfants une lueur d'espoir. Dans les circonstances actuelles, il est difficile de leur proposer plus que de jouer au soccer", souligne Amer Fadel, membre du comité de neuf personnes responsables de l'organisation.
"Il est préférable de garder ces enfants sous contrôle et de les occuper en ces temps difficiles", dit-il.
Les joueurs en herbe, âgés de cinq à treize ans, certains habillés de tenues correctes et d'autres de tenues plus approximatives au point de ne pas être chaussés, s'échinent derrière ballon en tentant de suivre les instructions de l'entraîneur alors que dans le ciel, les hélicoptères américains continuent à tournoyer.
"Les enfants et leurs familles son heureux. Nous nous en occupons bien", note M. Fadel avec satisfaction. Selon lui, les parents ont raison de se sentir rassurés sachant leurs enfants occupés et loin de la rue d'une ville où les enlèvements se sont multipliés.
M. Fadel, un ancien international de 40 ans, dit avoir noté un accroissement du nombre d'enfants ayant rejoint l'école depuis la bonne performance de l'équipe nationale qui a atteint les demi-finales lors des Olympiades d'Athènes en août.
"Beaucoup d'enfants ont ressenti le désir de jouer au football après les Olympiades. Notre équipe a été formidable et la majorité des Irakiens ont pu suivre ses performances à la télévision", ajoute-t-il.
"Je voudrai ressembler à Roberto Carlos quand je serai grand", susurre Hussein Amr, 9 ans, qui en dépit de son admiration pour le défenseur brésilien du Real Madrid porte les couleurs de la Juventus de Turin.
"J'aime bien le club italien mais Roberto Carlos est un grand joueur", dit-il avant de s'éloigner de la ligne de touche pour rejoindre ses camarades.