En octobre dernier, j’avais écrit un blogue au sujet de Sergeï Kostitsyn, une petite tache qui ne méritait plus de jouer avec le Canadien de Montréal. Je réitère mon commentaire, n’en déplaise à ces quelques blogueurs qui voient en Sergeï le sauveur de la Sainte Flanelle, qui voient en lui un joueur de talent. Je m’excuse, il n’a pas changé depuis octobre et hier à l’entraînement, il a encore fait des siennes en décidant de quitter l’exercice parce qu’il en avait assez. Vous comprendrez que le petit chou est frustré, n’ayant disputé que quatre mauvais matchs dans les présentes séries.

Celui qui devrait être le plus talentueux des frères, Andreï, l’aîné, obtenu au premier tour du repêchage de 2003 commence à m’emmerder sérieusement. Connaissez-vous l’expression purement québécoise « le cordon du cœur y traîne dans marde »? Ben, c’est ça, Andreï.

Faudrait que l’entraîneur devine quand monsieur désire jouer et croyez-moi, c’est difficile à savoir. J’entendais encore ce matin mon collègue, Michel Bergeron dire d’Andreï que c’est un franc-tireur. QUOI? Le Biélo, Bélo, Minskino n’a que 15 buts cette saison en 59 matchs. Vous ne trouvez pas que c’est cher pour un joueur qui coûte 3 millions et demi et qui n’a rien gagné dans le circuit. À titre comparatif, Guillaume Latendresse a joué 55 matchs et plusieurs dans le 3e et 4e trio du Canadien en début de saison. Pourtant, Latendresse a compté 25 buts et il coûtait quatre fois moins cher au Tricolore avant qu’on l’envoie au Minnesota.

Franchement, les Kostitsyn; Dehors au plus sacrant.

PS. Selon les commentaires des blogueurs, je serais tantôt le plus grand Fefan fini du Canadien et tantôt, le plus grand pourfendeur de votre Divine Guenille. Merci, ça fait de moi un journaliste impartial.

Stéphane Langdeau