WHISTLER - Le skieur de fond canadien Mark Arendz, 20 ans, fait partie, à l'instar de son compatriote québécois Sébastien Fortier, 23 ans, des espoirs de l'équipe de ski nordique du Canada.

Septième du 3km poursuite debout en biathlon samedi, Arendz, licencié au club de ski nordique Foothills à Calgary, s'est classé ce mercredi seizième et avant-dernier du 12,5 km en biathlon (en 49 min 52 sec 6), course remportée par le Norvégien Nils-Erik Ulset (38:29.4).

Un résultat que ce grand gaillard, maladroit au tir ce mercredi (neuf ratés sur 20 tentatives), a commenté avec un large sourire. "Malheureusement, il faut réussir des tirs pour obtenir de bons résultats", a déploré Arendz.

Le jeune homme "espère suivre l'exemple de Brian (McKeever) et briser certains (des) records" de la star de la sélection canadienne de ski para-nordique, qui, à 30 ans, a remporté lundi sa cinquième médaille d'or paralympique lors du 20 km libre en ski de fond chez les déficients visuels.

Arendz découvre l'univers paralympique à Vancouver et se dit résolument tourné vers l'avenir. "Je suis ici pour me préparer pour Sotchi", les Jeux de 2014, souligne cet étudiant en biomécanique à l'Université de Calgary, qui a dû subir à 7 ans une amputation après s'être coincé le bras gauche dans les lames d'une vis à grain, une machine agricole.

A la suite de cet accident, Arendz s'était d'ailleurs joint au programme "Les Vainqueurs" des Amputés de guerre du Canada, devenant un conseiller auprès des jeunes.