De passage à l'émission l'Antichambre à RDS, le président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut ne s'est pas mouillé sur un éventuel retour d'un club de la LNH à Québec.

Monsieur Aubut se réjouit de la construction du nouvel amphithéâtre dans la Vieille Capitale et il ne peut s'empêcher d'imaginer ce qu'aurait été le sort de l'équipe si l'édifice avait été construit il y a 20 ans et si la LNH avait adopté un plafond salarial, un partage des revenus en plus de profiter des milliards en généreux contrats de télédiffusion.

L'ancien président des Nordiques a rappelé les événements qui ont mené au déménagement de la concession vers Denver après la saison 1994-95. Il a raconté avoir analysé toutes les options avec le commissaire de la LNH Gary Bettman avant de se résoudre à vendre l'équipe. « Nous en sommes venus à la conclusion à l'époque qu'il n'y avait pas d'autre alternative sans l'appui du gouvernement. »

Des Jeux olympiques à Québec?

Le rêve olympique

Monsieur Aubut espère être en mesure de relancer le système de candidature au cours des deux dernières années de son mandat à la tête du COC.

Il estime que trois villes au pays peuvent espérer présenter les Jeux olympiques. Selon lui, Toronto est un choix sans compétition pour les jeux d'été alors que Québec et Calgary sont les villes les mieux placées pour accueillir les meilleurs athlètes du monde en hiver.

Selon lui, le Canada jouit d'une excellente réputation sur le plan international en plus d'avoir démontré son savoir-faire en matière d'organisations d'événements sportifs majeurs.

Maître Aubut estime également que les nouvelles dispositions adoptées par le CIO qui permettent maintenant les candidatures conjointes vont stimuler les villes qui ont du mal à remplir le cahier de charge pour tenir les jeux. « Ça donne plus de chance aux villes qui rêvent aux JO, mais la compétition sera plus forte. »