(Sportcom) - Le coup d'envoi de la saison 2005 de la Coupe du monde de triathlon sera donné samedi, à Honolulu (Hawaï). Se rapprochant de plus en plus du podium, Samantha McGlone, d'Otterburn Park, sera assurément la Québécoise à surveiller cette saison. Sélectionnée pour les Jeux olympiques d'Athènes où elle a obtenu le meilleur résultat chez les Canadiennes, une 27e place, McGlone a des objectifs bien précis pour les prochains mois.

« Mon but cette année est de monter sur le podium. J'ai failli réussir à quelques occasions l'année dernière et je suis bien déterminée à réussir cette année. », indique McGlone, qui a terminé quatrième à deux reprises en 2004.

« En Coupe du monde, le déroulement de la course change bien des choses, poursuit-elle. Une journée, tu fais partie du groupe des meneuses et une autre tu accuses deux minutes de retard. »

L'athlète de 25 ans a passé la saison hivernale en Arizona, où elle a mis l'accent sur la natation, ce qui a toujours été son point faible. « Cette année, je devrai être un peu plus rapide en natation pour être avec les meilleures dès le début de la section de vélo. Et une fois à la course à pied, je sais que je peux bien faire, alors j'espère que cela fera en sorte que je monterai sur le podium. »

Marc Despaties, de Laval, sera le seul Québécois en lice chez les hommes.

Un peu plus de distance

Après une saison 2004 bien remplie, Samantha McGlone a décidé de s'offrir un peu plus de variété pour la nouvelle année. « Cet hiver, j'avais besoin d'une pause après la dernière saison où j'étais en compétition jusqu'à la mi-novembre. »

Ainsi, elle a commencé à participer à des épreuves plus longues de type demi Ironman (2 km de nartation, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied), où les athlètes n'on pas le droit de rouler en peloton lors de la section de vélo. Et les succès ne se sont pas fait attendre, car l'Olympienne a terminé première au demi-Ironman Ralphs California le mois dernier.

« (Les Coupes du monde), ce n'est jamais ennuyant, mais les courses où il n'y a pas de sillonnage (comme c'est le cas dans les courses de l'ITU) cadrent mieux avec mes forces et ma victoire en Californie le montre bien. »

« Mon plan d'entraînement ne demande que de légères modifications, incluant des sorties d'entraînement plus longues, mais l'intensité reste la même, explique l'athlète qui est supervisée par Cliff English. « Ça serait bien différent si je faisais des courses de type Ironman, mais je ne compte pas m'embarquer là dedans pour l'instant. »

Du moins, pas avant qu'elle ne remporte sa première médaille en Coupe du monde.