Montezemolo plaide pour du changement
Sports divers samedi, 11 sept. 2004. 14:48 dimanche, 15 déc. 2024. 14:56
MONZA (Italie) (AFP) - Le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, a manifesté son farouche désir de changement en Formule 1, tant au plan de la règlementation que de la gestion de ce sport, samedi à Monza où il était venu assister aux qualifications du Grand Prix d'Italie.
Luca di Montezemolo s'en est d'abord pris à la gestion de Bernie Ecclestone, le grand patron de la Formule 1. "Un sport aussi onéreux ne peut pas survivre si on n'augmente pas ses revenus, a déclaré le président de Ferrari. Je pense que cela a été une erreur de vendre la F1 à une compagnie de télévision allemande, à Kirch, qui a fait faillite, et une faute que ce sport soit maintenant à 75% la propriété des banques".
"Une certaine ère est terminée et l'on doit trouver quelque chose de nouveau qui soit totalement accceptable pour les participants qui, à l'heure actuelle, ne reçoivent que 47% de l'argent des droits de télévision et rien des ventes de tickets et autres dérivés, a-t-il ajouté. Ce n'est plus possible."
"Nous disons cela depuis trois ans mais, malheureusement, personne n'a compris, a repris Luca di Montezemolo. Ferrari est une petite société et nous devons faire attention à notre avenir. Nous sommes en faveur d'une autorité politique forte à la FIA (Fédération internationale automobile) et en faveur d'une société qui prenne 20% pour promouvoir notre sport, les 80 autres pour cent devant aller aux écuries."
Ferrari peut continuer mais..
Ainsi, Luca di Montezemolo n'écarte pas la possibilité de revoir la participation de Ferrari en F1 si jamais aucun changement n'intervenait dans la gestion.
"Il n'est malheureusement pas possible de trouver une solution, a-t-il averti. Il est urgent maintenant d'en trouver où il faudra nous pencher sur notre avenir. Il y a un grand risque de perdre des équipes et je ne vois aucune réelle détermination à trouver des solutions. Ce n'est plus possible pour les équipes de survivre avec des revenus si bas."
"Le GPWC (Grand Prix World Constructors) regroupe des constructeurs qui ont des histoires et des expériences différentes en F1, a poursuivi Montezemolo. Pour moi, la situation de Ferrari est différente de celle de sociétés comme Mercedes-Benz, Toyota ou Renault. Ferrari peut continuer à courir en F1 mais seulement si le niveau des coûts est acceptable comparé aux moyens de la compagnie."
D'accord avec Mosley
En dépit de la domination de la Scuderia, Luca di Montezemolo soutient l'action du président de la FIA, le Britannique Max Mosley, dans sa volonté de changer les règlements afin de réduire les performances des monoplaces.
"Nous soutenons le changement de règlements et la réduction des performances en F1, a ainsi déclaré le président de Ferrari. Je pense que ce que la FIA a fait est très, très important. Normalement, si vous dominez, vous êtes contre les changements. Mais je suis totalement d'accord avec le président Max Mosley."
"Dans les trois dernières années les voitures sont devenues trop rapides, a estimé Luca di Montezemolo. Il est temps de les ralentir et de réduire le développement des moteurs, de l'aérodynamique, des freins, etc... Il est temps de ralentir les voitures mais sans perdre la technologie qui fait partie intégrante de la F1."
Luca di Montezemolo s'en est d'abord pris à la gestion de Bernie Ecclestone, le grand patron de la Formule 1. "Un sport aussi onéreux ne peut pas survivre si on n'augmente pas ses revenus, a déclaré le président de Ferrari. Je pense que cela a été une erreur de vendre la F1 à une compagnie de télévision allemande, à Kirch, qui a fait faillite, et une faute que ce sport soit maintenant à 75% la propriété des banques".
"Une certaine ère est terminée et l'on doit trouver quelque chose de nouveau qui soit totalement accceptable pour les participants qui, à l'heure actuelle, ne reçoivent que 47% de l'argent des droits de télévision et rien des ventes de tickets et autres dérivés, a-t-il ajouté. Ce n'est plus possible."
"Nous disons cela depuis trois ans mais, malheureusement, personne n'a compris, a repris Luca di Montezemolo. Ferrari est une petite société et nous devons faire attention à notre avenir. Nous sommes en faveur d'une autorité politique forte à la FIA (Fédération internationale automobile) et en faveur d'une société qui prenne 20% pour promouvoir notre sport, les 80 autres pour cent devant aller aux écuries."
Ferrari peut continuer mais..
Ainsi, Luca di Montezemolo n'écarte pas la possibilité de revoir la participation de Ferrari en F1 si jamais aucun changement n'intervenait dans la gestion.
"Il n'est malheureusement pas possible de trouver une solution, a-t-il averti. Il est urgent maintenant d'en trouver où il faudra nous pencher sur notre avenir. Il y a un grand risque de perdre des équipes et je ne vois aucune réelle détermination à trouver des solutions. Ce n'est plus possible pour les équipes de survivre avec des revenus si bas."
"Le GPWC (Grand Prix World Constructors) regroupe des constructeurs qui ont des histoires et des expériences différentes en F1, a poursuivi Montezemolo. Pour moi, la situation de Ferrari est différente de celle de sociétés comme Mercedes-Benz, Toyota ou Renault. Ferrari peut continuer à courir en F1 mais seulement si le niveau des coûts est acceptable comparé aux moyens de la compagnie."
D'accord avec Mosley
En dépit de la domination de la Scuderia, Luca di Montezemolo soutient l'action du président de la FIA, le Britannique Max Mosley, dans sa volonté de changer les règlements afin de réduire les performances des monoplaces.
"Nous soutenons le changement de règlements et la réduction des performances en F1, a ainsi déclaré le président de Ferrari. Je pense que ce que la FIA a fait est très, très important. Normalement, si vous dominez, vous êtes contre les changements. Mais je suis totalement d'accord avec le président Max Mosley."
"Dans les trois dernières années les voitures sont devenues trop rapides, a estimé Luca di Montezemolo. Il est temps de les ralentir et de réduire le développement des moteurs, de l'aérodynamique, des freins, etc... Il est temps de ralentir les voitures mais sans perdre la technologie qui fait partie intégrante de la F1."