La semaine dernière, on apprenait que le film Nadia, Butterfly du réalisateur Pascal Laplante, avait été retenu pour le 73e festival de Cannes.

Lui-même ancien nageur de haut niveau, Pascal Laplante explique qu’il avait l’idée d’un film qui représenterait bien le sport de la natation depuis quelque temps déjà.

«Faire un film de sport comme ça, qui représente la natation, c’est quelque chose que je voulais faire, surtout que c’est un sport très mal aimé du cinéma de fiction. Il y a très peu de films qui l’ont bien représenté je crois. On dirait que j’ai voulu faire le film que l’ancien athlète en moi, le cinéphile et le cinéaste voulait faire et voir.»

C’est d’ailleurs la nageuse québécoise Katerine Savard, médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Rio, qui jouait le rôle principal du film.

Une année en montagne russe pour Katerine Savard

«J’ai hâte que les gens la découvre parce qu’elle est franchement étonnante, comme une actrice», exprime Pascal Laplante.

La présence d’une nageuse de haut niveau était toutefois nécessaire pour le film, estime le réalisateur.

«Même si tu fais entraîner une actrice pendant six mois, elle n’aura pas l’air d’une nageuse de calibre des Jeux Olympiques. Ce sont des sacrifices d’une vie pour nager au niveau de Katerine et des autres nageuses qu’on voit dans le film. Il fallait des athlètes.»

Dans la situation actuelle, le réalisateur ne cache pas être descendu de son nuage un peu plus rapidement puisque le festival ne se tiendra pas physiquement.

«Il faut en redescendre un jour! On n’a pas tous les préparatifs et la folie à organiser. Évidemment, ce que ç’a assuré, c’est qu’on est en mode promo et qu’on déroule le tapis pour notre éventuelle sortie.»

La date de sortie du flim est toujours inconnue en raison de la pandémie de la Covid-19.