MONTRÉAL – Diane Roy a bien failli ne pas atteindre l’arrivée du Marathon de Londres, dimanche, en Grande-Bretagne. Elle a dû s’arrêter en cours de route pour fixer un morceau de son fauteuil de compétition qui, par chance, n'a pas brisé au mauvais moment.

« C’est la vis qui tient le guidon de mon fauteuil qui a lâché. Quand ça arrive, le guidon devient très mou. Je suis chanceuse, c’est arrivé sur le plat et j’ai pu contrôler mon fauteuil. À haute vitesse dans une descente, je me serais blessée sérieusement ! Je ne veux même pas y penser. Ça aurait pu être vraiment dangereux », a raconté la Sherbrookoise qui a finalement terminé la course en neuvième place, avec un chrono de 2 h 00 min 05 s.

Quand elle a dû s’arrêter pour réparer son fauteuil, elle occupait le huitième rang. « Je ne savais pas si j’allais réussir à replacer le guidon. J’ai finalement pu repartir, mais ma chaise était déréglée. Je tournais toujours un peu à droite et je devais me ramener. Au moins, j’ai pu terminer la course. »

Diane Roy croit que si elle n’avait pas dû composer avec des problèmes mécaniques, elle aurait facilement pu enregistrer un temps autour de 1 h 57 min.

« Ma différence avec les autres athlètes était moins grande que la semaine dernière au Marathon de Boston. J’ai réussi à gérer ma vitesse pour la conserver tout au long du parcours. J’ai quand même une bonne endurance, mais il me manque quelques kilomètres à l’heure pour maintenir la vitesse des autres », a confié celle qui s’est fait opérer à un poignet l’automne dernier.

Diane Roy prend maintenant le chemin de Montréal, où elle participera au Défi sportif AlterGo samedi prochain.  

Chez les hommes, le Québécois Alexandre Dupont a aussi pris part au Marathon de Londres. Sa journée a été difficile.

« J'ai dû abandonner la course à mi-chemin. C'est décevant, mais je n’en ferai pas de cas. La saison ne fait que commencer, on regarde en avant! » a-t-il dit.