Pendant que sur le front du hockey, c’est le calme plat, la province de Québec est en ébullition. Le Parti québécois, récemment élu vient de baisser les impôts de plus de 90% des contribuables en annulant la contribution santé de 200 dollars par personne. Mais comme rien ne se perd et rien ne se crée, les impôts des plus riches vont augmenter, une mesure qui s’attaquera à 145 mille personnes, soit un peu plus de 3% des contribuables et qui serait rétroactive à la dernière année d’imposition.

Bien sûr, la première question posée à propos de ce nouveau plan de match fiscal est la suivante; est-ce que les mieux nantis vont quitter le Québec?

Des 145 mille Québécois qui seraient touchés par cette mesure, vous conviendrez que le Canadien de Montréal en dénombre 23, sans compter tous les autres membres de l’organisation qui ont des revenus élevés et qui sont également dans la mire de Pauline.

Déjà la province canadienne la plus imposée, il est difficile pour l’organisation du Canadien de rivaliser avec les autres équipes lorsque vient de temps de magasiner les joueurs autonomes. En ajoutant cette autre taxe, l’agent du joueur en question aura d’autres arguments pour éclairer son protégé, et qui sait, le diriger vers d’autres cieux où l’assiette fiscale est moins imposante.

Il est bien difficile de juger des joueurs actuels du Tricolore qui ont accepté de rester ou de venir à Montréal moyennant une année supplémentaire à leur contrat. Difficile à prouver mais avançons quelques noms; ceux de Brian Gionta, Jaroslav Spacek, Erik Cole et Brandon Prust.

Et puis, que vont-ils penser si la rétroactivité est mise de l’avant par le PQ. Il y aura sûrement quelques grincements de dents puisque les montants retenus risquent de friser le ridicule.

Selon nos sources, ceux qui gagnent un million par année devront débourser 50 mille dollars de plus. Et pour ceux qui en font encore plus, ce sera justement…encore plus.

Stéphane Langdeau

Site Internet de L'antichambre

Twitter de L'antichambre

Facebook de L'antichambre