MONTRÉAL - L'Association québécoise des médecins du sport réitère plusieurs de ses recommandations et en formule de nouvelles touchant les commotions cérébrales, dans le but de les prévenir, d'en améliorer le traitement et d'en diminuer les répercussions chez les sportifs.

L'association, qui regroupe des médecins et d'autres professionnels de la santé qui travaillent dans le milieu de l'activité physique, a tenu son 15e congrès, le week-end dernier.

Elle souligne entre autre qu'après une première commotion cérébrale, un athlète court trois fois plus de risques d'en subir une deuxième.

En entrevue, la Dre Alexandra Bwenge, médecin urgentologue et conseillère aux communications de l'association, a souligné qu'un programme de renforcement du cou permet d'améliorer la situation.

L'association suggère aussi que l'équipe médicale qui s'occupe d'athlètes qui pratiquent des sports où il y a des risques de commotion cérébrale leur fasse passer des tests physiques neuropsychologiques lors des évaluations présaison.

De façon générale, l'association recommande aux équipes médicales d'être particulièrement vigilantes lorsqu'un athlète subit un coup à la tête et de le retirer du jeu dès qu'il y a soupçon de commotion.