Fort d’une éclatante victoire, une victoire surprenante et inespérée face à Detroit, le Canadien passera les prochains jours au 11e rang de son Association. Si le vieil adage qui dit qu’une équipe est aussi bonne que sa dernière performance, je connais bien quelques amateurs qui vont se remettre à rêver à une participation aux séries de fin de saison. Il est vrai que lors des derniers matchs, le Canadien est plus hargneux, plus rapide et les ailiers foncent davantage au filet adverse, créant ainsi de bonnes occasions de marquer.

Après le match des Étoiles, le Canadien disputera un total de 14 matchs avant la date limite des transactions, fixée au 27 février. Sur cette possibilité mathématique d’engranger 28 points, le Tricolore entamera cette série de rencontres avec un déficit de huit points au classement, donnant accès aux séries. Pour espérer rattraper ce retard, c’est simple. Il faudra un minimum de dix victoires et espérer que quelques équipes croulent durant la même période.

Admettez que c’est difficile d’y croire, surtout à la lumière des 49 premiers matchs ! Mais bon, le partisan, le fan vit aussi d’espoir.

Cela dit, sans la relance d’Andreï Markov, sans son appui en zone d’attaque, sans son sens du synchronisme lors des avantages numériques, il n’y a point de salut. Et bien sûr, tout cela si Markov redevient le joueur qu’il a été avant ses blessures aux genoux.

Acheteur ou vendeur, vous connaissez désormais ma position. Il faut préparer l’avenir mais le faire de bonne façon.

L’année Gomez.

Depuis quelques semaines, des sites Internet sont apparus dans le paysage des réseaux sociaux à propos de notre bon cher Scott. Ici, « cher » doit être employé dans tous les sens du terme. Peut-être avez-vous visité « Did Gomez score last night » ou « Célébrons Gomez » sur lequel vous pouvez faire votre chapeau et affiche afin de fêter le premier anniversaire de sa léthargie, le 5 février prochain face aux Jets de Winnipeg.

Pourtant, Mathias Brunet, journaliste à La Presse trouve ce geste irrespectueux envers l’athlète et fera en sorte que moins de joueurs encore voudront venir jouer à Montréal. Ben voyons Mathias. N’est-il pas aussi irrespectueux envers les partisans de dire au camp d’entraînement que l’on est dans une forme resplendissante et prêt à faire oublier la dernière saison ? Je me demande.

Les meilleurs athlètes viendront à Montréal lorsque l’équipe sera meilleure et que les taux d’imposition seront plus bas. Voilà ce qui fait réfléchir les joueurs.

Cracher sur Subban.

Toujours selon Mathias, il faut que les experts de l’Antichambre arrêtent de déverser leur fiel sur P.K. Subban. Si je comprends bien ce que disent les Michel Bergeron, Mario Tremblay, Michel Therrien, Vincent Damphousse et Gaston Therrien, c’est que Subban doit apprendre de ses erreurs et qu’il doit être mieux dirigé. Même ton collègue, François Gagnon, également assis dans nos fauteuils d’experts est de cet avis. François l’a dit et il l’a écrit aussi. Face aux Red Wings, Randy Cunneyworth est passé de la parole aux actes et Subban a été cloué au pilori durant la deuxième période. Même Jacques Martin, de passage dans l’Antichambre a déclaré que P.K. doit apprendre à jouer en équipe et non pour lui-même.

Ça fait beaucoup d’experts, non !

Stéphane Langdeau

Site Internet de L'antichambre

Twitter de L'antichambre

Facebook de L'antichambre