Second gain de Team New Zealand
Sports divers samedi, 2 juin 2007. 10:53 samedi, 14 déc. 2024. 01:33
VALENCE, Espagne - Après une ouverture très disputée vendredi, Emirates Team New Zealand a nettement dominé samedi la 2e manche de la finale de la Coupe Louis-Vuitton et mène désormais 2-0 devant Luna Rossa.
Il n'y a pas encore d'affolement dans le camp italien mais les plus pessimistes ne manqueront pas de rappeler le douloureux précédent d'Auckland en 2000, où Team New Zealand avait balayé Luna Rossa (5-0) pour conserver la Coupe de l'America, enlevée aux Américains cinq ans plus tôt.
Les plus optimistes préfèreront se souvenir de la finale de la "Vuitton" contre America One, remportée 5-4 par Luna Rossa après avoir été mené 4-2.
"Ils ont vraiment fait un bon boulot, avec une bonne lecture du vent" (une brise thermique de 12 noeuds en moyenne), a reconnu l'Italien Michele Ivaldi, navigateur à bord du bateau ITA 94. "Il n'y avait pas grand chose à faire aujourd'hui".
Si vendredi l'écart entre les deux équipages était faible (huit secondes), la victoire des "Kiwis" dans cette deuxième manche a été plus confortable puisqu'ils ont franchi la ligne virtuelle d'arrivée avec 40 secondes d'avance.
Emirates Team New Zealand, devant d'une seconde au départ, a toujours été en tête (25 secondes d'avance à la première marque puis 35 et 39).
"L'un des meilleurs jours"
Luna Rossa, qui avait opté pour la gauche du plan d'eau au départ vendredi, voulait cette fois la droite. Tout comme Team New Zealand. Mais c'est le barreur australien de Luna Rossa, James Spithill, qui a eu le dernier mot.
Ce choix ne s'est pas avéré payant. Team New Zealand et son barreur Dean Barker étaient de toute façon quasiment à la même hauteur que Luna Rossa et auraient également bénéficié de la moindre bascule de vent.
De plus, la ferme intention de partir à droite a coûté cher en vitesse à Luna Rossa. Ce que reconnaissait Michele Ivaldi: "Tout s'est joué au départ. +Deano+ (surnom de Dean Barker, ndlr) a fait du bon travail. Nous avons eu la droite mais nous l'avons payé en vitesse en franchissant la ligne".
Le navigateur italien a néanmoins assuré que cette deuxième défaite consécutive ne remettait pas en cause le travail de l'équipe météo: "Ils ont toujours notre confiance".
"C'était l'un des meilleurs jours à bord", a déclaré Ray Davies, stratège de Team New Zealand. "Terry (Hutchinson, tacticien de NZL 92) était en très grande forme. Et +Deano+ leur a vraiment compliqué la tâche au départ. Nous avons navigué en confiance".
Il n'a manqué que le suspense samedi à Valence. Le public et les dauphins étaient au rendez-vous, sous un soleil éclatant.
La troisième manche est prévue dimanche, avant une journée de repos lundi.
Il n'y a pas encore d'affolement dans le camp italien mais les plus pessimistes ne manqueront pas de rappeler le douloureux précédent d'Auckland en 2000, où Team New Zealand avait balayé Luna Rossa (5-0) pour conserver la Coupe de l'America, enlevée aux Américains cinq ans plus tôt.
Les plus optimistes préfèreront se souvenir de la finale de la "Vuitton" contre America One, remportée 5-4 par Luna Rossa après avoir été mené 4-2.
"Ils ont vraiment fait un bon boulot, avec une bonne lecture du vent" (une brise thermique de 12 noeuds en moyenne), a reconnu l'Italien Michele Ivaldi, navigateur à bord du bateau ITA 94. "Il n'y avait pas grand chose à faire aujourd'hui".
Si vendredi l'écart entre les deux équipages était faible (huit secondes), la victoire des "Kiwis" dans cette deuxième manche a été plus confortable puisqu'ils ont franchi la ligne virtuelle d'arrivée avec 40 secondes d'avance.
Emirates Team New Zealand, devant d'une seconde au départ, a toujours été en tête (25 secondes d'avance à la première marque puis 35 et 39).
"L'un des meilleurs jours"
Luna Rossa, qui avait opté pour la gauche du plan d'eau au départ vendredi, voulait cette fois la droite. Tout comme Team New Zealand. Mais c'est le barreur australien de Luna Rossa, James Spithill, qui a eu le dernier mot.
Ce choix ne s'est pas avéré payant. Team New Zealand et son barreur Dean Barker étaient de toute façon quasiment à la même hauteur que Luna Rossa et auraient également bénéficié de la moindre bascule de vent.
De plus, la ferme intention de partir à droite a coûté cher en vitesse à Luna Rossa. Ce que reconnaissait Michele Ivaldi: "Tout s'est joué au départ. +Deano+ (surnom de Dean Barker, ndlr) a fait du bon travail. Nous avons eu la droite mais nous l'avons payé en vitesse en franchissant la ligne".
Le navigateur italien a néanmoins assuré que cette deuxième défaite consécutive ne remettait pas en cause le travail de l'équipe météo: "Ils ont toujours notre confiance".
"C'était l'un des meilleurs jours à bord", a déclaré Ray Davies, stratège de Team New Zealand. "Terry (Hutchinson, tacticien de NZL 92) était en très grande forme. Et +Deano+ leur a vraiment compliqué la tâche au départ. Nous avons navigué en confiance".
Il n'a manqué que le suspense samedi à Valence. Le public et les dauphins étaient au rendez-vous, sous un soleil éclatant.
La troisième manche est prévue dimanche, avant une journée de repos lundi.