Pour moi, le lien est facile, je pense tout de suite à Sergio Leone, réalisateur de westerns spaghettis des années 70 qui a propulsé Clint Eastwood aux rangs des stars d’Hollywood.

Mais plus près de nous, il y a un Sergio qui a marqué à sa façon l’organisation du Canadien de Montréal dans les années 80. Sergio Momesso porte fièrement une bague de la coupe Stanley, remporté avec le Tricolore en 1986 mais son nom n’apparaît pas sur la coupe. Sergio avait souffert d’une blessure au genou dans un match contre Boston en décembre 85 et il avait raté le reste de la saison. L’organisation du Canadien lui a tout de même remis une bague. Après cette année recrue, Momesso a encore passé deux autres années avec le Canadien avant de devenir un grand voyageur.

Sa meilleure saison dans la Ligue nationale, il l’a connu avec les Blues de St-Louis aux côtés de Brett Hull et Adam Oates. Au cours de l’année 89–90, il enregistre 56 points.

Dans sa carrière, il a connu de grands leaders. Oates et Hull en sont deux, mais que dire des Gainey, Messier et Bure.

Sergio Momesso a aussi été membre du personnel d’entraîneurs des Bulldogs, le club école du Canadien en 2009. Mercredi, il entamera une nouvelle carrière, celle d’analyste des matchs du Canadien pour le réseau CJAD à Montréal.

Cela dit, si vous désirez un goût de la famille Momesso, vous devez aller au café Momesso dans Notre-Dame-de-Grâce. Ce petit café où Sergio a grandi fabrique les meilleurs sous-marins de la métropole.

C’est sûr que si on me dit Sergio, je pense à Leone mais si j’entends Momesso, j’ai souvent les papilles gustatives qui s’animent.

Vous avez des questions pour Sergio, n’hésitez pas puisqu’il sera de passage dans l’Antichambre mardi.

Stéphane Langdeau.