Hier soir, dans l’Antichambre, j’ai posé cette question aux panélistes présents. Pourquoi le Canadien a-t-il autant de difficulté à s’imposer à domicile?

Chacun a bien sûr son opinion et chaque réponse peut être bonne. Une chose est certaine, c’est que le Canadien a la fâcheuse tendance à se défendre, à attendre une bévue de l’adversaire pour espérer ensuite en profiter. Certaines équipes pratiquent ce style et obtiennent des résultats. Et le Canadien aussi puisqu’à l’heure actuelle, l’équipe occupe le huitième rang. Sauf que les résultats à domicile sont ternes avec seulement neuf gains contre douze revers.

Ce que les panélistes semblaient dire, c’est qu’à domicile, il faut pratiquer un échec-avant plus intense, il faut semer le doute dans la tête de l’entraîneur adverse, il faut inscrire le premier but, il faut utiliser ses meilleurs éléments plus souvent, il faut profiter des longs temps d’arrêt lors des pauses publicitaires de la télévision, demander un temps d’arrêt dans un moment critique et il faut profiter du dernier changement de joueurs sur la patinoire. Voilà plusieurs exemples mais cette recette n’assure aucunement la victoire.

Les experts ne veulent pas trop parler, mais disons qu’à mots couverts, ils doutent que les exemples cités plus haut soient souvent appliqués à domicile.

Il en va de même lorsque le Canadien est en déficit en troisième période. Lorsque le Canadien doit marquer un but pour créer l’égalité, il faut tôt ou tard courir certains risques, sinon c’est la défaite. Le Canadien doit donc présenter à l’équipe adverse une autre stratégie afin de défier ses rivaux. Utiliser le troisième ou quatrième trio en fin de match vous apportera rarement la victoire, n’est-ce pas? Encore là, rien n’est garanti mais comme le dit l’adage; Qui risque rien n’a rien…

Dans l’Association de l’Est, le classement sera très serré jusqu’à la fin de la saison et le Tricolore luttera avec plusieurs équipes pour l’obtention d’une place dans les séries.

J’ignore si les stratégies proposées sont toutes bonnes et je sais qu’elles ne sont pas à toutes épreuves, mais les panélistes sembleraient enclin à les utiliser, du moins à l’occasion.

Stéphane Langdeau