Une fille de 16 ans est perdue en mer
Sports divers jeudi, 10 juin 2010. 20:57 dimanche, 15 déc. 2024. 09:44
SAINT-DENIS-DE-LA REUNION - Des opérations de secours ont été déclenchées pour retrouver une Américaine de 16 ans effectuant un tour du monde à la voile en solitaire, en perdition dans les Terres australes et antarctiques françaises, a-t-on appris jeudi des autorités françaises.
"Nous avons été alertés par le déclenchement de sa balise de détresse qui dérivait au sud de l'île Saint-Paul", située à 3000 km au sud-est de la Réunion, a indiqué à l'AFP un officier du Centre opérationnel de secours et de sauvetage (Cross) de la Réunion.
La balise provenait du "Wild Eyes" ("Les yeux sauvages"), un voilier de 12 mètres sur lequel une jeune Américaine de 16 ans, Abby Sunderland, originaire de Californie, effectuait un tour du monde à la voile, sans assistance, en solitaire.
"Un bateau de pêche, un patrouilleur des Affaires maritimes de la Réunion et un navire de commerce qui se trouvaient dans la zone ont été déroutés pour se porter au secours de la jeune navigatrice", selon le Cross de la Réunion.
Un avion australien doit également participer aux recherches, vendredi, le lieu présumé de la disparition du voilier se situant à la limite de la zone de responsabilité de sauvetage entre la France (TAAF) et l'Australie.
La direction des affaires maritimes australiennes (AMSA) a indiqué qu'un avion de la compagnie Qantas devait s'envoler de Perth vendredi matin et être sur zone aux alentours de 3H00 GMT.
Les vents "soufflent jusqu'à 90 km/h dans cette région (...). C'est donc assez dangereux", a averti Carly Lusk, le porte-parole de l'AMSA.
Laurence Sunderland, le père de la jeune aventurière, a raconté au blogueur Pete Thomas (www.petethomasoutdoors.org) qu'il était en train de parler à sa fille au téléphone jeudi matin lorsque la connexion a brusquement été interrompue.
Une heure plus tard, a-t-il poursuivi, les garde-côtes australiens l'ont appelé pour l'avertir que les balises de détresse du navire de sa fille avait été activées.
L'une de ses balises est arrimée soit à une combinaison de survie, soit à un canot de sauvetage, et doit uniquement être déclenchée lorsqu'une personne est à la mer ou à bord du canot, ont observé les médias américains.
La dernière entrée d'Abby Sunderland sur son blog (http://soloround.blogspot.com/) date de mercredi soir. Elle disait se préparer à affronter une météo difficile, s'attendant à des vents soufflant par rafales "jusqu'à 60 noeuds", soit environ 110 km/h.
"Abby dispose de tout l'équipement nécessaire pour surmonter une situation de crise comme celle-ci", a assuré la famille de la jeune fille sur le blog de la navigatrice.
Son périple autour du monde avait été critiqué dans les milieux maritimes américains qui jugeaient son itinéraire trop risqué, notamment la traversée de l'océan Indien, en plein hiver austral.
Le frère de la jeune Américaine, Zac Sunderland, avait également effectué l'an dernier un tour du monde à la voile, en solitaire et sans assistance, en 8 mois, alors qu'il était âgé, lui aussi, de 16 ans.
Le 15 mai dernier, une jeune Australienne de 16 ans, Jessica Watson, avait été accueillie en héroïne dans son pays après un tour du monde en 210 jours, dans les mêmes conditions. Elle était entrée dans l'histoire comme la plus jeune navigatrice ayant réussi un tel exploit.
"Nous avons été alertés par le déclenchement de sa balise de détresse qui dérivait au sud de l'île Saint-Paul", située à 3000 km au sud-est de la Réunion, a indiqué à l'AFP un officier du Centre opérationnel de secours et de sauvetage (Cross) de la Réunion.
La balise provenait du "Wild Eyes" ("Les yeux sauvages"), un voilier de 12 mètres sur lequel une jeune Américaine de 16 ans, Abby Sunderland, originaire de Californie, effectuait un tour du monde à la voile, sans assistance, en solitaire.
"Un bateau de pêche, un patrouilleur des Affaires maritimes de la Réunion et un navire de commerce qui se trouvaient dans la zone ont été déroutés pour se porter au secours de la jeune navigatrice", selon le Cross de la Réunion.
Un avion australien doit également participer aux recherches, vendredi, le lieu présumé de la disparition du voilier se situant à la limite de la zone de responsabilité de sauvetage entre la France (TAAF) et l'Australie.
La direction des affaires maritimes australiennes (AMSA) a indiqué qu'un avion de la compagnie Qantas devait s'envoler de Perth vendredi matin et être sur zone aux alentours de 3H00 GMT.
Les vents "soufflent jusqu'à 90 km/h dans cette région (...). C'est donc assez dangereux", a averti Carly Lusk, le porte-parole de l'AMSA.
Laurence Sunderland, le père de la jeune aventurière, a raconté au blogueur Pete Thomas (www.petethomasoutdoors.org) qu'il était en train de parler à sa fille au téléphone jeudi matin lorsque la connexion a brusquement été interrompue.
Une heure plus tard, a-t-il poursuivi, les garde-côtes australiens l'ont appelé pour l'avertir que les balises de détresse du navire de sa fille avait été activées.
L'une de ses balises est arrimée soit à une combinaison de survie, soit à un canot de sauvetage, et doit uniquement être déclenchée lorsqu'une personne est à la mer ou à bord du canot, ont observé les médias américains.
La dernière entrée d'Abby Sunderland sur son blog (http://soloround.blogspot.com/) date de mercredi soir. Elle disait se préparer à affronter une météo difficile, s'attendant à des vents soufflant par rafales "jusqu'à 60 noeuds", soit environ 110 km/h.
"Abby dispose de tout l'équipement nécessaire pour surmonter une situation de crise comme celle-ci", a assuré la famille de la jeune fille sur le blog de la navigatrice.
Son périple autour du monde avait été critiqué dans les milieux maritimes américains qui jugeaient son itinéraire trop risqué, notamment la traversée de l'océan Indien, en plein hiver austral.
Le frère de la jeune Américaine, Zac Sunderland, avait également effectué l'an dernier un tour du monde à la voile, en solitaire et sans assistance, en 8 mois, alors qu'il était âgé, lui aussi, de 16 ans.
Le 15 mai dernier, une jeune Australienne de 16 ans, Jessica Watson, avait été accueillie en héroïne dans son pays après un tour du monde en 210 jours, dans les mêmes conditions. Elle était entrée dans l'histoire comme la plus jeune navigatrice ayant réussi un tel exploit.