Vendée Globe : Dick abandonne
Sports divers mercredi, 31 déc. 2008. 13:38 dimanche, 15 déc. 2024. 08:46
PARIS - Décidément peu chanceux, le skippeur niçois Jean-Pierre Dick, ancien leader du Vendée Globe déjà victime d'un OFNI (objet flottant non identifié), a été contraint à l'abandon mercredi, une nouvelle collision ayant endommagé le safran bâbord de son bateau Paprec-Virbac.
Dick est le 15e concurrent à abandonner dans cette édition de la course autour du monde en monocoque à la voile en solitaire sans escale et sans assistance. Il n'y a plus que 15 concurrents en course. Son abandon doit cependant être encore officialisé par les organisateurs.
"C'est arrivé très vite, le choc a été très violent, très sec, comme quand le carbone s'arrache", a raconté Dick lors d'une vacation spéciale avec le PC course. Au moment de la collision, mercredi à 13H00 GMT, il était en 6e position, à 1500 milles du leader Michel Desjoyeaux (Foncia).
Dick avait mené la course à quatre reprises, la dernière fois le 10 décembre, juste après le démâtage d'Ecover de l'Anglais Mike Golding. Mais il avait déjà été victime d'un choc avec un OFNI qui avait endommagé son safran (partie immergée du gouvernail) tribord. Dick avait alors cherché des eaux plus calmes et bricolé une réparation de fortune qu'il comptait consolider après avoir passé le cap Horn.
Dick, positionné par 47° 49' sud et 143° 08' ouest, hésitait entre mettre le cap vers la Polynésie Française (1830 milles) et gagner la Nouvelle-Zélande (2000 milles).
"Je vais voir où je peux aller, Nouvelle-Zélande ou Polynésie Française, a-t-il expliqué. Pour moi, c'est impossible d'aller jusqu'à Ushuaïa, je ne peux pas faire toutes les allures avec un seul safran abîmé".
Lors du dernier Vendée Globe, qu'il avait terminé en 6e position, Dick avait reçu le surnom de McGyver, du nom du héros d'une série télévisée particulièrement inventif. Outre le changement des deux vis de mulet (pièce qui sert d'articulation à la bôme sur le mât), il était venu à bout de toute une série d'avaries mineures.
Deux désillusions
Associé à l'Irlandais Damian Foxall, Dick a remporté la Barcelona World Race (2007-2008), le tour du monde en double en monocoque.
"Lorsque je suis sorti, le safran était déjà levé, il se dandinait de part et d'autre de l'axe supérieur, cela a duré quelques secondes puis tout s'est arraché, a encore raconté Dick. Il est parti avec son axe supérieur. Tout s'est retrouvé à l'eau en l'espace d'une minute, le bateau est parti au lof".
"J'ai repris le contrôle du bateau, j'étais sous grand voile et gennaker, j'ai abattu, j'ai roulé mon gennaker. C'est incroyable que les 2 safrans aient été touchés par un OFNI, je pense que pour celui-là pourrait être un growler (petit iceberg), vu le choc", a-t-il ajouté.
Le skippeur n'a pas caché sa déception. "Le Vendée globe, c'est comme les Jeux olympiques, c'est tous les 4 ans. Pour moi, cela représentait énormément d'investissement en temps et en moyens dans cette course. J'avais fait un bon début de course, j'ai été très déçu de perdre mon premier safran alors que j'étais en tête de la course. Après la perte de mon premier safran, j'avais réussi à me maintenir à la 6e place. Deux désillusions qui viennent l'une après l'autre, la première d'avoir perdu la tête de la course, l'autre celle de devoir abandonner cette course où j'étais 6e".
Dick est le 15e concurrent à abandonner dans cette édition de la course autour du monde en monocoque à la voile en solitaire sans escale et sans assistance. Il n'y a plus que 15 concurrents en course. Son abandon doit cependant être encore officialisé par les organisateurs.
"C'est arrivé très vite, le choc a été très violent, très sec, comme quand le carbone s'arrache", a raconté Dick lors d'une vacation spéciale avec le PC course. Au moment de la collision, mercredi à 13H00 GMT, il était en 6e position, à 1500 milles du leader Michel Desjoyeaux (Foncia).
Dick avait mené la course à quatre reprises, la dernière fois le 10 décembre, juste après le démâtage d'Ecover de l'Anglais Mike Golding. Mais il avait déjà été victime d'un choc avec un OFNI qui avait endommagé son safran (partie immergée du gouvernail) tribord. Dick avait alors cherché des eaux plus calmes et bricolé une réparation de fortune qu'il comptait consolider après avoir passé le cap Horn.
Dick, positionné par 47° 49' sud et 143° 08' ouest, hésitait entre mettre le cap vers la Polynésie Française (1830 milles) et gagner la Nouvelle-Zélande (2000 milles).
"Je vais voir où je peux aller, Nouvelle-Zélande ou Polynésie Française, a-t-il expliqué. Pour moi, c'est impossible d'aller jusqu'à Ushuaïa, je ne peux pas faire toutes les allures avec un seul safran abîmé".
Lors du dernier Vendée Globe, qu'il avait terminé en 6e position, Dick avait reçu le surnom de McGyver, du nom du héros d'une série télévisée particulièrement inventif. Outre le changement des deux vis de mulet (pièce qui sert d'articulation à la bôme sur le mât), il était venu à bout de toute une série d'avaries mineures.
Deux désillusions
Associé à l'Irlandais Damian Foxall, Dick a remporté la Barcelona World Race (2007-2008), le tour du monde en double en monocoque.
"Lorsque je suis sorti, le safran était déjà levé, il se dandinait de part et d'autre de l'axe supérieur, cela a duré quelques secondes puis tout s'est arraché, a encore raconté Dick. Il est parti avec son axe supérieur. Tout s'est retrouvé à l'eau en l'espace d'une minute, le bateau est parti au lof".
"J'ai repris le contrôle du bateau, j'étais sous grand voile et gennaker, j'ai abattu, j'ai roulé mon gennaker. C'est incroyable que les 2 safrans aient été touchés par un OFNI, je pense que pour celui-là pourrait être un growler (petit iceberg), vu le choc", a-t-il ajouté.
Le skippeur n'a pas caché sa déception. "Le Vendée globe, c'est comme les Jeux olympiques, c'est tous les 4 ans. Pour moi, cela représentait énormément d'investissement en temps et en moyens dans cette course. J'avais fait un bon début de course, j'ai été très déçu de perdre mon premier safran alors que j'étais en tête de la course. Après la perte de mon premier safran, j'avais réussi à me maintenir à la 6e place. Deux désillusions qui viennent l'une après l'autre, la première d'avoir perdu la tête de la course, l'autre celle de devoir abandonner cette course où j'étais 6e".