Vendée Globe: Parlier s'accroche et rêve au festin
Sports divers mercredi, 21 févr. 2001. 16:29 jeudi, 12 déc. 2024. 02:43
LES SABLES-D'OLONNE (AFP) - Yves Parlier (Aquitaine Innovations), qui manque de nourriture à bord de son monocoque, continue de se rationner en rêvant à un "festin" dès son arrivée aux Sables-d'Olonne, a-t-il confié mercredi aux organisateurs du Vendée Globe, la course autour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance.
"J'ai l'impression que ça va être le festin quand je vais arriver. Ce sera pantagruélique!", a-t-il déclaré à l'occasion d'une liaison téléphonique.
"Il y a une dame qui me parlait d'une bonne choucroute d'Alsace, c'est cruel! Je la vois déjà dans mon estomac... Maintenant, j'apprécie les aliments avec une force insoupçonnée, je me délecte d'une petite cuillère de céréales et me lèche les doigts qui ont servi à remuer le mélange poissons volants-huile d'olive. C'est dans les moments difficiles qu'on se rend compte des bonheurs de tous les jours".
Classé treizième, le navigateur remonte actuellement l'Atlantique sud. "Hier a été un jour noir pour moi. Je n'ai pas avancé, j'ai eu un alizé mou le matin, puis nul en après-midi. La pêche n'a pas donné non plus. Avant-hier, un poisson à mordu, mais je n'ai pas eu le temps de le ramener au tableau arrière. "
Concernant sa date d'arrivée aux Sables, il s'est montré très prudent, après avoir annoncé le 15 mars ces derniers jours. "Avec la journée d'hier, ça m'a un peu calmé, je me vois aux Sables vers le 17 ou le 18, mais ce n'est pas sûr, c'est pas la SNCF. Il y a encore pas mal de passages à niveaux pour moi", a-t-il expliqué.
Le skipper, dont le navire avait démâté le 17 décembre dans l'océan Indien, s'est reconstitué un mât de 18 mètres dans la crique d'une île de Nouvelle-Zélande, avant de reprendre la course.
"J'ai l'impression que ça va être le festin quand je vais arriver. Ce sera pantagruélique!", a-t-il déclaré à l'occasion d'une liaison téléphonique.
"Il y a une dame qui me parlait d'une bonne choucroute d'Alsace, c'est cruel! Je la vois déjà dans mon estomac... Maintenant, j'apprécie les aliments avec une force insoupçonnée, je me délecte d'une petite cuillère de céréales et me lèche les doigts qui ont servi à remuer le mélange poissons volants-huile d'olive. C'est dans les moments difficiles qu'on se rend compte des bonheurs de tous les jours".
Classé treizième, le navigateur remonte actuellement l'Atlantique sud. "Hier a été un jour noir pour moi. Je n'ai pas avancé, j'ai eu un alizé mou le matin, puis nul en après-midi. La pêche n'a pas donné non plus. Avant-hier, un poisson à mordu, mais je n'ai pas eu le temps de le ramener au tableau arrière. "
Concernant sa date d'arrivée aux Sables, il s'est montré très prudent, après avoir annoncé le 15 mars ces derniers jours. "Avec la journée d'hier, ça m'a un peu calmé, je me vois aux Sables vers le 17 ou le 18, mais ce n'est pas sûr, c'est pas la SNCF. Il y a encore pas mal de passages à niveaux pour moi", a-t-il expliqué.
Le skipper, dont le navire avait démâté le 17 décembre dans l'océan Indien, s'est reconstitué un mât de 18 mètres dans la crique d'une île de Nouvelle-Zélande, avant de reprendre la course.