Le Canada ne sera pas du tournoi paralympique
Sports divers vendredi, 4 juin 2021. 13:17 jeudi, 12 déc. 2024. 15:34Une défaite serrée de 3-2 (17-25, 25-12, 22-25, 25-20 et 15-13) contre la Croatie a mis fin aux espoirs de l’équipe canadienne de volleyball assis d’être aux Jeux paralympiques de Tokyo cet été.
Vendredi, au tournoi de qualification paralympique disputé à Duisbourg (Allemagne), les Canadiens devaient absolument l’emporter pour conserver leurs chances de qualification dans ce tournoi où seule l’équipe gagnante décrochait le dernier laissez-passer disponible. José Rebelo (Saint-Hubert) était le seul Québécois de la formation canadienne dirigée par Jeff Smith.
« C’était toute une bataille et un match très plaisant ! » a mentionné Rebelo, fier malgré tout. « Enfin, nous avons sorti tout ce que nous étions capables de faire, même si nous avons fait quelques erreurs non provoquées qui nous ont coûté le match à la fin. Mais tout de même, je suis assez satisfait de la performance des gars. L’équipe a joué à son plein potentiel et ça fait du bien, enfin, de voir qu’on peut être à ce niveau-là. »
Perdre par deux points dans le set ultime est « décevant », a avoué le vétéran. « C’est si peu pour ne pas se rendre en demi-finale, mais la semaine a été tellement difficile, alors de voir que nous avons progressé pour revenir à notre jeu habituel, j’en suis très heureux!»
Le joueur âgé de 49 ans était sorti de sa retraite afin d’aider l’équipe canadienne à se qualifier pour les Jeux.
« Ce fut une expérience intéressante, a lancé Rebelo en riant. Si je n’avais pas décidé de revenir avant la pandémie qui est survenue deux mois après, je ne sais pas comment cela aurait viré. L’entraînement virtuel et à distance, les tests et toutes les mesures sanitaires, ce fut un bel apprentissage. Je n’ai pas de regret, sauf celui que toute l’équipe soit là (à Duisbourg) pour avoir toutes nos chances de nous qualifier, car nous aurions pu y arriver. Mais sinon, non, je ne suis pas déçu et je suis content de voir à quel niveau l’équipe est rendue. »
Le report d’un an des Jeux de Tokyo fait en sorte que ceux de Paris seront présentés dans trois ans. Un délai qui fait réfléchir le Québécois à savoir s’il veut poursuivre ou non son aventure sportive.
« Ça m’a traversé l’esprit au cours de la semaine. La Coupe du monde aura lieu en décembre et suivront les qualifications pour les Championnats du monde, puis la tenue des mondiaux en mai. Ensuite, on arrivera rapidement dans les qualifications pour Paris 2024, alors c’est un pensez-y-bien. Si les Jeux étaient dans quatre ans, j’aurais dit non, mais si je peux rendre service à l’équipe… »
Samedi, le Canada affrontera les États-Unis pour le match de la cinquième place. Après quatre défaites, le Canada pourrait quitter l’Allemagne avec une victoire à sa fiche.
« Je m’attends à ce qu’on progresse encore d’une petite coche demain pour finir ça en beauté ! »